Africa-Press – Congo Kinshasa. L’Est de la RDC a une nouvelle fois été endeuillé par un massacre attribué aux islamistes de l’ADF. Ce groupe jihadiste est accusé d’avoir tué près de 66 civils la semaine dernière en visant plusieurs villages du territoire d’Irumu, dans la province de l’Ituri. Une situation que dénonce la plateforme de l’opposition Lamuka, dirigée par Martin Fayulu.
La plateforme de l’opposition demande plus de mobilisation et surtout un deuil national en hommage aux victimes. Prince Epenge, le porte-parole de Lamuka, est au micro de notre correspondante à Kinshasa, Paulina Zidi.
« La coalition Lamuka et le peuple congolais ne comprennent pas pourquoi le régime de monsieur Félix Tsisekedi n’a pas jugé bon de décréter un deuil national. C’est un moyen d’interpeller, mais aussi de méditer sur les solutions à apporter pour protéger le peuple. Le rôle d’un gouvernement, c’est de protéger. Nous comprenons que la guerre d’occupation n’est pas au cœur de l’attention du temps, mais la responsabilité des hommes d’État, c’est de protéger non pas une partie du pays, mais tout le pays. Voilà pourquoi Lamuka exige un deuil national de quatre jours dans tout les pays en mémoire des 66 Congolais qui ont été massacrés à la machette, au couteau, par des rebelles, des bandits ougandais. »
Dans le nord-est de la République démocratique du Congo, des dizaines de civils ont été tués dans la nuit du 9 juillet lors de nouvelles attaques attribuées aux islamistes ADF dans le territoire d’Irumu, dans la province de l’Ituri. La population civile, une nouvelle fois prise pour cible, alors que les opérations militaires conjointes entre l’armée congolaise et ougandaise contre le groupe islamiste se sont intensifiés dans la zone après plusieurs semaines d’accalmie.
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