Africa-Press – Congo Kinshasa. Une centaine des creuseurs artisanaux qui tentaient d’échapper aux tirs des hommes armés, ont brusquement plongé dans une mine à ciel ouvert entraînant ainsi leur décès.
Ce drame s’est produit, le samedi 15 novembre 2025, dans la mine de Mulondo à une trentaine de kilomètres de la ville de Kolwezi.
En attendant le bilan officiel, les sources sur place parlent d’une centaine des personnes mortes sur le coup. Plus de cent personnes seraient ensevelies.
À présent, les opérations de secours sont toujours en cours pour tenter de dégager les corps sous les décombres. Les équipes de secours, appuyées par des volontaires, travaillent sans relâche malgré les difficultés d’accès au site.
Ce drame, qui révèle le laxisme meurtrier du secteur minier artisanal, a plongé plusieurs familles dans le deuil, selon les images circulant dans les réseaux sociaux. Il relance également le débat sur les conditions de sécurité dans les carrières artisanales de la région, régulièrement touchées par des accidents mortels.
Cet incident met en lumière, une fois de plus, les failles profondes et les problèmes qui minent le secteur minier artisanal. Les alertes se répètent depuis des années: effondrements à répétition, conditions de travail inhumaines, absence de contrôle, prolifération de zones d’exploitation illégales, absences de zones d’exploitation fiables, etc. Et pourtant, aucune action à la hauteur des enjeux n’a été entreprise pour enrayer cette spirale mortelle.
Dans un contexte où les ressources minières sont l’un des piliers économiques de la République Démocratique du Congo, l’inaction devient coupable.
Le Gouvernement devrait désormais assumer pleinement ses responsabilités: enquêter de manière transparente, identifier les défaillances administratives et sécuritaires, sanctionner les acteurs impliqués et renforcer, sans délai, les mécanismes de régulation.
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