Journée ville morte à Goma: paralysie des activités dans plusieurs quartiers

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Journée ville morte à Goma: paralysie des activités dans plusieurs quartiers
Journée ville morte à Goma: paralysie des activités dans plusieurs quartiers

Africa-Press – Congo Kinshasa. Les activités socio-économiques sont restées paralysées depuis la matinée de ce lundi 26 septembre dans plusieurs coins de la ville de Goma, au Nord-Kivu, suite à la journée ville morte décrétée par la Société Civile forces vives du Nord-Kivu afin d’exiger le départ de la Monusco, la fin de l’état de siège, ainsi que la récupération de la cité de Bunagana.

Au quartier Majengo, considéré comme le coin le plus mouvementé lors des manifestations, boutiques et maisons pharmaceutiques sont restés fermés tout l’avant-midi.

En plus, plusieurs barricades étaient visibles sur la chaussée. Sur l’axe routier Mutinga-Majengo-Buhene, aucune circulation des engins roulants.

La majorité des écoles n’ont pas non plus ouvert leurs portes : les quelques élèves qui ont tenté de rejoindre les classes ont éprouvé une difficulté d’accès au transport, et d’autres ont été renvoyés.

De CCLK, en passant par l’axe Ndosho-Entrée présidentielle, TMK, rond-point INSTIGO, ou même Signers, jusqu’au rond-point Tshukudu, la circulation n’est pas fluide. Ici aussi, plusieurs boutiques, magasins et institutions de microfinances ont fermé les portes.

Aux marchés de Virunga et Birere, les marchands ne sont pas encore visibles sur leurs étalages depuis le matin. Et au nord de la ville, quelques coups de feu ont retenti dans la zone la matinée, avant que la situation ne revienne au calme quelques heures après.

Pendant ce temps, un dispositif important est visible dans tous les carrefours pour essayer de faire face aux éventuelles manifestations.

Malgré la décision du Maire de Goma, interdisant la tenue de ces deux journées ville morte, les habitants semblent avoir largement suivi l’appel des mouvements citoyens, qui mettent notamment la pression sur la Mission des Nations-Unies en RDC, afin qu’elle puisse quitter le sol congolais « sans délai ».

Ces structures dénoncent également la passivité des autorités de l’état de siège dans la traque des terroristes du M23, en territoire de Rutshuru.

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