Vers la facilitation de l’application de la loi sur le quota en Côte d’Ivoire

7
Vers la facilitation de l’application de la loi sur le quota en Côte d’Ivoire
Vers la facilitation de l’application de la loi sur le quota en Côte d’Ivoire

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Un atelier en vue de l’arrimage du code électoral avec la loi sur le quota, qui enregistre une cinquantaine de participants dont la commission électorale indépendante (CEI), le parlement et l’USAID, s’achève vendredi 6 mai 2022 à Yamoussoukro.

La rencontre qui a débuté jeudi 5 mai devrait permettre de corriger les faiblesses constatées lors des dernières élections législatives en Côte d’Ivoire où malgré la loi sur la parité et son décret d’application, seulement 13% de candidatures titulaires de femmes et 15% de candidatures suppléantes ont été enregistrées.

En Côte d’Ivoire la loi institue un quota minimum de 30% de femmes sur la liste de candidats de partis et groupements politiques lors des élections législatives, sénatoriales, régionales et municipales.

« Elle oblige toutes les listes à respecter l’alternance des sexes de sorte que si deux candidatures de même sexe sont inscrites, la troisième soit de l’autre sexe », précise la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, Nassénéba Touré.

A ce jour le pays compte 34 femmes députés sur 255, une vingtaine de sénatrices sur un total de 99 sénateurs et 16 maires sur 201, une sous-représentation selon Mme la ministre.

Il faut donc, selon elle, « donner toute sa force à la loi sur les quotas ».

« Les systèmes de quotas, s’ils sont effectivement appliqués, peuvent être le début d’une issue prometteuse et de lendemains meilleurs en terme d’avènement d’un plus grand nombre de femmes en politique », soutient pour sa part la représentante résidente de l’ONU Femme, Antonia Gabala.

Pour la CEI représentée aux travaux par une forte délégation conduite par le vice-président, Koné Sourou, il revient aux partis politiques d’”opérer le pas décisif pour lever les difficultés rencontrées dans l’application des règles instituées par le cadre légal de la promotion de la représentativité des femmes aux assemblées élues”.

La rencontre de Yamoussoukro est une initiative de l’ONU Femmes et le national democratic institute (NDI).

Pour plus d’informations et d’analyses sur la Côte d’Ivoire, suivez Africa-Press

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here