Lancement d’une formation nationale sur les bonnes pratiques archivistiques

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Lancement d’une formation nationale sur les bonnes pratiques archivistiques
Lancement d’une formation nationale sur les bonnes pratiques archivistiques

Africa-Press – Djibouti. A l’initiative du ministère de la Jeunesse et de la Culture, en partenariat avec le Secrétariat général du gouvernement et l’ambassade du Royaume-Uni, une formation nationale sur les bonnes pratiques archivistiques a été officiellement lancée, dans l’auditorium des Archives Nationales.

Durant cinq jours, du 11 au 15 mai, cadres de l’administration, archivistes chevronnés et jeunes professionnels vont converger vers ce sanctuaire de la mémoire publique pour s’imprégner des standards internationaux en matière de gestion et de valorisation des archives, tant physiques que numériques. Le programme, dense et exigeant, inclut aussi bien les fondements classiques du classement que les défis vertigineux de l’archivage électronique.

Présidée par la ministre de la Jeunesse et de la Culture, Dr Hibo Moumin Assoweh, la cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence de Vinay Talwar, ambassadeur du Royaume-Uni, M. Moustapha Mohamed Ismael, Directeur général de l’ANSIE, et M. Mohamed Houssein, Directeur général de l’ANPC.

Aux côtés de ces autorités, deux éminents experts des Archives Nationales britanniques, M. Steve Daly et Dr Juliette Desplat, ont prêté leur voix à l’impérieuse nécessité de faire des archives des leviers dynamiques de gouvernance, de transparence et de souveraineté.

Fruit d’un partenariat fécond entre Djibouti et le Royaume-Uni, cette initiative s’inscrit dans un vaste chantier de renforcement des capacités administratives et culturelles. Elle atteste d’une volonté partagée de faire émerger une nouvelle génération de professionnels de l’information, formés aux meilleures pratiques internationales et porteurs d’une conscience aiguë du rôle capital des archives dans l’édification de l’Etat.

« L’archive est vivante. Elle ne se réduit pas à la poussière des étagères, mais pulse au rythme de notre histoire commune et de notre ambition nationale », a déclaré la ministre dans un discours salué par une salve d’applaudissements.

Notons enfin que cette formation se présente comme une réponse pragmatique aux mutations du temps et place Djibouti sur la voie d’une gestion archivistique rigoureuse, professionnelle et durable, gage d’une administration plus efficace, d’un patrimoine mieux conservé, et d’une histoire nationale dignement transmise.

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