Africa-Press – Djibouti. Le gouverneur de la Banque centrale de Djibouti, Ahmed Osman Ali et son homologue somalien Abdirahman Mohamed Abdullahi ont procédé, mardi dernier, à la signature d’un mémorandum d’entente permettant de renforcer la collaboration de leurs deux institutions dans la supervision des établissements bancaires transfrontaliers relevant de leurs juridictions respectives.
L’évènement qui est intervenu au cours d’une rencontre le mardi 3 juin dernier dans les locaux de la Banque Centrale de Djibouti a été l’occasion pour le Gouverneur de la BCD, M. Ahmed Osman Ali et son homologue somalien M. Abdirahman Mohamed Abdullahi, d’apposer leurs signatures sur un document qui acte la volonté commune de renforcer la coopération entre les institutions bancaires centrales des deux pays.
Ce mémorandum d’entente marque un jalon stratégique dans les efforts communs de Djibouti et de la Somalie pour renforcer la résilience, la transparence et la stabilité de leurs systèmes financiers. Il consacre la volonté partagée de bâtir une collaboration fondée sur la confiance mutuelle et l’harmonisation de la surveillance des institutions bancaires transfrontalières relevant de leurs juridictions respectives conformément aux législations applicables et aux normes internationales les plus strictes telles que celles du Comité de Bâle. En effet, dans un contexte où les flux financiers deviennent de plus en plus globaux et complexes, cette coordination apparaît comme une nécessité stratégique, tant pour prévenir les risques systémiques que pour renforcer la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Conçu dans le respect des législations nationales des deux pays aux normes internationales les plus exigeantes, ce partenariat, outre ses aspects purement techniques, jette les bases d’une dynamique plus large d’échanges d’expertises. Il prévoit entre autres des visites d’études, des sessions de renforcement de capacités et des partages d’expériences dans les deux pays. Autant d’initiatives qui contribueront à professionnaliser davantage les acteurs de la régulation bancaire et à créer une culture commune de la rigueur et de la transparence.
Il est à noter que cet événement, à la fois technique et stratégique, illustre la capacité des institutions financières des deux pays à construire des écosystèmes bancaires sûrs, modernes et interconnectés.
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