Africa-Press – Djibouti. Dans le cadre du projet d’Amélioration du Mandat et des pratiques de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), financé par l’Union Européenne, la Commission a organisé, le dimanche 26 octobre, une formation à l’attention des auditeurs de justice de l’École nationale des études judiciaires.
Cette initiative vise à renforcer les capacités des futurs magistrats pour promouvoir les droits humains et garantir le respect des droits des personnes tout au long des procédures judiciaires. Elle permet également une meilleure compréhension de la compétence quasi judiciaire de la CNDH et de son rôle dans la protection des citoyens.
Le programme de formation a été conçu pour couvrir les principes universels des droits humains et leur application dans la pratique judiciaire. Les participants ont approfondi leurs connaissances du cadre juridique national et international, ainsi que des mécanismes de protection existants. L’accent a été mis sur la justice en tant que vecteur essentiel de promotion des droits humains. La session a insisté sur le rôle central de la justice dans la protection des justiciables, notamment sur la présomption d’innocence, le droit à un procès équitable, le respect de la dignité humaine, l’accès à l’information et à l’assistance judiciaire. Des ateliers pratiques ont permis aux auditeurs de découvrir et d’expérimenter les bonnes pratiques à adopter pour garantir ces droits à chaque étape des procédures. Un volet spécifique a été consacré à la compétence quasi judiciaire de la CNDH. Les participants ont pu se familiariser avec le processus par lequel la Commission reçoit et examine les plaintes relatives aux violations des droits humains, conduit des enquêtes et formule des recommandations aux autorités compétentes. Cette approche contribue à la prévention des abus et au renforcement d’une culture du respect des droits humains au sein des institutions. La CNDH s’est félicitée de l’intérêt manifesté par les auditeurs de justice et a réaffirmé sa volonté d’accompagner tous les acteurs du secteur judiciaire dans la promotion et la protection des droits humains à
Djibouti. La Commission reste pleinement disponible pour poursuivre la formation et le dialogue sur ces enjeux essentiels pour la société djiboutienne.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Djibouti, suivez Africa-Press
 
            
 
                            