Africa-Press – Djibouti. 40 ans. Cela fera exactement 40 ans dans un peu plus de deux semaines depuis que l’épopée des coureurs du désert avait corps sous les cieux d’Hiroshama, au Japon.
Le 14 avril 1985, des marathoniens djiboutiens, dans le sillage d’Ahmed Salah, l’homme aux foulées légendaires, y remportaient contre toute attente la première coupe du monde du marathon.
S’imposant devant le Japonais Nakayama, celui que l’on surnommera la « fusée Salah » sous la plume de journalistes sportifs nullement en panne d’imagination s’est naturellement adjugé la première marche du podium.
Son compatriote et ami Robleh Djama arrive en 3e position, avant qu’Abdillahi Charmarke, en se contentant d’une 7e place bien méritée, ne parachève la victoire. Ce qui permet au trio djiboutien de remporter le trophée par équipe.
Le trophée en question était en soi une œuvre d’art: il représentait une nymphe tenant dans sa main une colombe.
Ce jour-là, le grand quotidien français « L’Equipe » titre en couverture: « On attendait les Anglais. Ce furent les Djiboutiens ».
La petite histoire, elle, ne dira pas avec exactitude le nombre de journalistes qui ont appris alors à situer sur la carte du monde ce bout de terre qu’est Djibouti et qui sera baptisée dès lors « la nouvelle Mecque du Marathon ».
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