Africa-Press – Gabon. L’Agence nationale de l’aviation civile (Anac)alerte sur la présence de trois aéronefs de type Bombardier CRJ-200ER (CL-600-2B19) qui n’ont jamais été enregistrés sur le registre gabonais d’immatriculation des aéronefs civils, mais portant des fausses immatriculations gabonaises.
L’espace aérien serait-il menacé ? L’on peut répondre par l’affirmative à la lecture de l’avis général de l’Agence nationale de l’aviation civile informant les parties prenantes à la réglementation aérienne, notamment la communauté nationale, la Commission africaine de l’aviation civile (Cafac) et l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) de l’existence de trois aéronefs portant des fausses immatriculations gabonaises au mépris des articles 17 et 20 de la convention de Chicago relative à l’aviation civile internationale.
Il s’agit des aéronefs de type Bombardier CRJ-200ER (CL-600-2B19) suivants : TR-OLG MSN 8059 ; TR-CRH MSN 7622 ; TR-CRF MSN 8062. Qui, cependant, n’ont jamais été enregistrés sur le registre gabonais d’immatriculation des aéronefs civils et sont totalement inconnus de l’Anac du Gabon. Par conséquent, l’ensemble des documents aéronautiques détenus par ces aéronefs et supposé être du Gabon relèverait d’une fraude documentaire massive. Des actes qui portent atteinte à l’image et à la crédibilité de l’aviation gabonaise.
Déclinant toutes responsabilités quant aux conséquences que pourront engendrer ces aéronefs dans le monde, par son avis, l’Anac demande à tous les États contractants de l’OACI de n’accorder aucun document à ces aéronefs ni un quelconque titre aux équipages de ceux-ci pour garantir la sécurité et la sûreté de l’aviation civile dans le monde. «Aux termes de l’article 21 de la Convention Procès-verbal des immatriculations, chaque État contractant s’engage à fournir à tout autre État contractant ou à l’OACI, sur demande, des informations concernant l’enregistrement et la propriété de tout aéronef particulier immatriculé dans cet État. À cet égard, l’Anac a publié une liste de tous les avions immatriculés au Gabon», souligne l’Agence.
Toutefois, l’Anac n’indique pas si les poursuites judiciaires sont engagées contre les responsables des aéronefs, ainsi qu’à ceux qui ont participé à la falsification de ces immatriculations gabonaises au mépris des 17 et 20 de la convention de Chicago relative à l’aviation civile internationale, afin de mettre hors d’état de nuire, l’ensemble de la filière des faussaires.
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