Africa-Press – Gabon. Le chef d’État major général des forces armées gabonaises et le Commandant des éléments français au Gabon ont procédé le, 7 juin dernier à Libreville, au dépôt d’une gerbe de fleur devant le mausolée disparition du capitaine Charles N’Tchoréré, à l’occasion de la commémoration du 82
e anniversaire de l’illustre officier. Ce geste s’est accompagné d’une cérémonie d’hommages au camp Baraka.
Le secrétaire général du ministère de la Défense et l’ambassadeur de France au Gabon étaient présents à la cérémonie d’hommages au Capitaine N’Tchoréré au camp baraka, le 7 juin à Libreville, juste après le dépôt de gerbe de fleur au mausolée du disparu par le Chef d’État major général des forces armées gabonaises et le Commandant des éléments français au Gabon.
Le capitaine Charles N’Tchoréré, héros du Gabon, ayant donné sa vie pour la France a été exécuté par l’armée allemande, à Airains. Né à Libreville en 1896, il s’est engagé en 1915 dans les tirailleurs sénégalais et a participé aux combats de la première et la deuxième guerre mondiale qu’il termine avec le grade de sergent. Il meurt en 1940 quand les soldats allemands séparent les prisonniers blancs des noirs, considérés par les nazis comme des sous-hommes. Le capitaine s’insurge avec ses hommes et meurt exécuté sur place d’une balle dans la tête.
Cette cérémonie fut l’occasion pour le représentant de la famille N’Tchoréré de se rappeler la bravoure du capitaine. «Dans sa logique militaire, il avait toujours dit : “mourir pour la patrie en donnant de sa vie est un devoir pour tout patriote attaché à son pays, son drapeau, sa terre natale, voire à toute l’humanité», a déclaré Robert Marcel Tchoreret sur Gabon 1ère.
«Le Gabon, d’où il est originaire, où chaque 07 juin les forces armées gabonaises et les éléments français au Gabon, déposent des gerbes de fleur au monument N’Tchoréré, sans oublier les commémorations qui ont lieu chaque année au RCAS. Cela prouve à suffisance que la figure héroïque et emblématique de cet illustre officier, aura marqué à jamais les esprits», a conclu le commandant du Régiment de commandement d’appui et de soutien (RCAS).
Auteur : Marie Liliane Obouka (Stagiaire)
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