Appel d’Honorine Ngou pour une présidentielle apaisée

3
Appel d'Honorine Ngou pour une présidentielle apaisée
Appel d'Honorine Ngou pour une présidentielle apaisée

Africa-Press – Gabon. Lors d’un atelier sur la paix et le vivre-ensemble en période électorale organisé le 8 avril à Libreville par la Médiature de la République, en partenariat avec le PNUD, les confessions religieuses et le Réseau des femmes médiatrices de la CEEAC, Honorine Ngou, présidente de l’Alliance des femmes chrétiennes pour la paix au Gabon, a lancé un message fort en faveur d’une élection présidentielle inclusive, pacifique et responsable. À ses yeux, le scrutin du 12 avril 2025 constitue un tournant majeur pour la démocratie gabonaise, un test de maturité pour une nation que le monde considère encore comme un havre de paix.

Face à l’ombre des tensions qui planent traditionnellement sur les périodes électorales en Afrique centrale, la voix d’Honorine Ngou a retenti comme un appel à la conscience collective. Présidente de l’Alliance des femmes chrétiennes pour la paix au Gabon, messagère de paix et garante morale pour la présidentielle de 2025, elle a plaidé pour une campagne et un scrutin marqués par la retenue, l’amour du pays et le dialogue.

«La paix, c’est un mot qui coûte cher, mais que trop de gens négligent. Pourtant, aucune société, aucun couple, aucune famille ne peut progresser sans elle», a-t-elle déclaré d’un ton grave mais serein. Pour Madame Ngou, la paix ne se réduit pas à une simple posture politique: elle constitue le socle de toute forme de construction sociale.

Dans sa déclaration, Honorine Ngou a associé la paix à une autre valeur qu’elle place au sommet de ses priorités: l’amour. «Il y a deux mots que j’aime en français: l’amour et la paix. Et ils sont indissociables», a-t-elle affirmé. Ces principes spirituels, selon elle, doivent irriguer non seulement les rapports interpersonnels, mais aussi le tissu politique et institutionnel du pays.

Un pays béni, une démocratie à protéger

Rappelant que le Gabon est perçu sur la scène internationale comme un modèle de stabilité, elle a exhorté les citoyens à préserver cette image: «Dieu nous a donné ce pays comme une bénédiction. Le Gabon est notre maison commune, un bien commun que nous devons protéger». Le scrutin présidentiel du 12 avril 2025, dit-elle, ne doit pas être une occasion de division, mais un test de maturité politique et citoyenne.

«On ne peut pas bâtir dans la guerre, jamais», martèle-t-elle. Une phrase forte, qui résume tout l’esprit de son intervention. Elle rejette les logiques de violence, de contestation gratuite et d’affrontement. «Tout doit se faire dans un esprit de cohésion, de responsabilité et de foi», insiste-t-elle.

Par son engagement, Honorine Ngou veut rappeler que les valeurs chrétiennes peuvent et doivent jouer un rôle dans la consolidation de la démocratie. Elle se présente ainsi comme garante morale, prête à mobiliser les consciences et les cœurs pour une élection où le respect de l’autre prime sur les ambitions personnelles ou partisanes. Dans un contexte politique où les tensions peuvent rapidement s’enflammer, la voix d’Honorine Ngou résonne comme un appel solennel à la paix, à l’amour et à la responsabilité.

Pour plus d’informations et d’analyses sur la Gabon, suivez Africa-Press

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here