Africa-Press – Gabon. Le ministre de la Culture et des arts, Armande Longo Moulengui, a œuvré mardi, en vue du retour au calme et à la sérénité parmi les étudiants de l’Ecole nationale d’arts et de manufactures (ENAM), qui avaient bruyamment manifesté jusque sur la voie publique, plus tôt dans la journée, contre le non-paiement de sept (07) mois d’arriérés de bourse.
Le ministre de la Culture et des arts, tutelle administrative de l’ENAM, a personnellement reçu une délégation d’étudiants contestataires, en présence du Secrétaire général, du Directeur général de l’ENAM ; ainsi que des autorités sécuritaires. Se voulant rassurante, Armande Longo Moulengui a affiché sa volonté d’apaisement et de concertation pour résoudre la crise par le dialogue.
« Le dossier des bourses suit son cours et nous faisons tout pour accélérer son traitement. Nous restons disponibles pour un dialogue respectueux et constant avec les étudiants », a déclaré la ministre, qui a également donné des assurances quant à la libération imminente des étudiants interpelés sur le théâtre des manifestations.
« Toutes les garanties sont données pour leur remise en liberté dans les plus brefs délais. », a affirmé le membre du gouvernement de la transition, insistant sur son attachement à un climat de confiance mutuelle au sein de l’Ecole nationale d’arts et de manufactures, sise au PK 12, dans le 6ème arrondissement de Libreville.
Rassemblés mardi en matinée pour exiger le versement de leurs bourses, les étudiants de l’ENAM ont temporairement bloqué la circulation, entraînant l’intervention des forces de sécurité. La tension est vite montée, entraînant l’interpellation de sept (07) étudiants, parmi les meneurs de la manifestation.
L’ENAM a été créée en 1982 par feu le Président Omar Bongo Ondimba, dans le but d’offrir une meilleure formation aux élites et professionnels de l’art, de la culture et des œuvres de l’esprit. Il s’agit d’une école de formation à multiples sections à savoir: arts plastiques, arts dramatiques, sculpture, poterie, arts graphiques, etc.
Depuis quelques années, l’établissement connait des difficultés de fonctionnement, à cause de l’insuffisance des budgets et subventions à elle alloués.
Elliott Ana Merveille et Nkili Akieme
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