Africa-Press – Gabon. Alors que les autorités ont annoncé vendredi l’interdiction d’exporter du manganèse brut à compter du 1er janvier 2029, ce lundi 2 juin, le groupe français Eramet auquel appartient Comilog, dont il est coactionnaire majoritaire, dit prendre note de cette intention et se dit prêt à soutenir les ambitions du Gabon en la matière.
Ni fâché ni inquiet. Trois jours après l’annonce de Libreville d’interdire l’exportation du manganèse brut à compter du 1er janvier 2029, le Groupe Eramet a réagi ce lundi dans un communiqué, disant prendre note de l’intention annoncée par le gouvernement qui, reconnaît-il, s’inscrit dans l’ambition affichée du pays de renforcer sa base industrielle. «Eramet reconnaît l’ambition portée par les autorités gabonaises et, en tant que coactionnaire majoritaire de Comilog, continuera de travailler avec l’État dans un esprit de partenariat constructif et de respect mutuel», promet le groupe minier et métallurgique français.
Partenaire du Gabon où il opère depuis plus de 30 ans, au point d’être l’unique acteur du transport ferroviaire avec sa filiale Setrag, Eramet, qui entend assurer la durabilité de ses activités minières et métallurgiques dans le pays, annonce toutefois qu’il sera attentif à la mise en œuvre de la nouvelle orientation politique de Libreville. Son objectif: «préserver le rôle stratégique de Comilog et de Setrag comme fournisseurs de rang mondial de manganèse pour l’industrie sidérurgique, ainsi que les 10 460 emplois gabonais qu’ils soutiennent».
Revendiquant son statut d’«investisseur engagé au service du développement industriel national», le Groupe promet de travailler «de manière collaborative à identifier de nouvelles opportunités contribuant au développement économique du Gabon sur le long terme».
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