Africa-Press – Gabon. La semaine écoulée, un homme de 47 ans a été mis aux arrêts après un viol présumé sur une enfant de 12 ans, dans le chef-lieu de la province de la Nyanga. Résultat: une grossesse en court de développement au grand désarroi de l’infortunée et de ses proches. Le présumé prédateur sexuel, de nationalité nigérienne, devrait répondre de ses actes devant la Cour criminelle de Mouila.
À Tchibanga, le chef-lieu de la province de la Nyanga, cette affaire de mœurs est encore sur toutes les lèvres. Alors qu’elle est vouée à un bel avenir et ne pouvait se soucier du fait que celui qu’elle appelle certainement «tonton» serait son bourreau, NM, enfant d’à peine 12 ans, a été victime de séquestration et de viol. Le drame se déroule dans le quartier Ibanga, dans le 1er arrondissement de la ville. Un homme de 47 ans y a abusé d’un enfant jusqu’à ce qu’une grossesse survienne.
L’histoire est racontée par le quotidien l’Union, dans sa version en ligne, qui précise que «c’est grâce à un appel téléphonique d’une personne de bonne foi que la Police judiciaire (PJ) de Tchibanga a mis fin à l’intense souffrance morale et physique qu’endurait C. N. M.».
Notre source, invoquant des sources proches du dossier, explique que le bourreau présumé, âgé de 47 ans, a été appréhendé, le 24 mai 2025, à son domicile, vers 16 heures. Il est pour cela accusé des faits de viol, avec violence sur la mineure qu’il avait séquestrée. À l’issue de ce viol, l’enfant de 12 ans serait tombée enceinte. On parle ainsi d’une «une grossesse non désirée qui aura inéluctablement de graves répercussions sur la santé psychologique, physique et mentale de l’adolescente».
S’il ne dit pas ce qui l’a poussé à commettre ce genre d’acte répréhensible, de ses aveux, le violeur présumé a laissé entendre qu’il aurait mis à profit la vulnérabilité de la gamine pour accomplir sa basse besogne et satisfaire sa libido. Toujours est-il que son acte aura de lourdes conséquences sur cet enfant qui devait voir en lui un protecteur. Alors qu’il a été appréhendé par la PJ, une enquête a été instruite. Et le présumé prédateur sexuel devrait de toute évidence répondre de ses actes devant la Cour criminelle de Mouila, de laquelle dépend la ville de Tchibanga.
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