Ali Bongo Ondimba Renoue avec le PDG

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Ali Bongo Ondimba Renoue avec le PDG
Ali Bongo Ondimba Renoue avec le PDG

Africa-Press – Gabon. Dans une déclaration lue ce 18 juillet 2025 par son fidèle camarade Ali Akbar Onanga Y’Obegue, Ali Bongo Ondimba est sorti de son silence pour réaffirmer son autorité à la tête du Parti Démocratique Gabonais (PDG). Dans un discours solennel, il dénonce les « usurpateurs » à l’origine du coup de force interne du 7 mars 2024, clarifie sa position personnelle, annonce une réorganisation stratégique du parti et engage une nouvelle phase de transmission et de renouvellement. Une reprise en main qui vise à redonner au PDG sa légitimité et son unité.

Après près de deux ans de silence politique, Ali Bongo Ondimba est de retour. Pas à la présidence de la République, qu’il dit avoir définitivement quittée, mais à la tête du Parti Démocratique Gabonais, son socle, son héritage. Dans une déclaration dense et structurée, l’ancien chef de l’État a réaffirmé avec autorité sa fonction de président légitime du PDG et dénoncé avec vigueur ceux qu’il accuse d’avoir « instrumentalisé » le parti à des fins personnelles. « Le PDG n’est pas une simple organisation politique qu’on peut démanteler en débauchant quelques cadres. Il est une idée, un héritage, l’incarnation d’une vision du Gabon », a-t-il martelé avec gravité.

Ali Bongo Ondimba ne tergiverse pas. Il qualifie sans ambiguïté de « directoire illégal et autoproclamé » l’équipe mise en place le 7 mars 2024, affirmant que cette direction « sans base statutaire » a méthodiquement sapé les fondements du parti. En conséquence, il a déclaré « nuls et non avenus l’ensemble des actes, décisions, nominations et exclusions » émanant de cette entité.

Dans une volonté de restauration institutionnelle, il a acté comme seuls valides les organes et décisions antérieurs à la crise, citant notamment les arrêtés du 24 décembre 2022 et du 21 juin 2023, ainsi que les nominations du 30 juillet 2023. « Ces instances dirigeantes demeurent les seules légitimes et fonctionnelles du PDG jusqu’à leur renouvellement complet au prochain congrès », a-t-il précisé.

Clarification d’une position personnelle: sans ambition électorale, mais pas sans responsabilité

L’un des points d’ombre que certains opposants internes tentaient d’exploiter était sa lettre du 18 septembre 2024, dans laquelle il annonçait son retrait de la vie politique nationale. À ce sujet, Ali Bongo a été formel: cette déclaration n’a jamais signifié sa démission de la présidence du parti. « Nos textes fondamentaux prévoient des procédures claires pour une telle démission que je n’ai jamais engagée », rappelle-t-il. « Leur démarche fut de bout en bout illégitime, opaque et unilatérale. »

Pour lui, diriger un parti n’exige pas de briguer un mandat électoral. Sa priorité est désormais la transmission d’un héritage politique à une nouvelle génération de militants.

Pour marquer cette reprise en main, Ali Bongo a annoncé une série de réorganisations, entérinées dès le 14 mai 2025 avant son départ pour des soins médicaux spécialisés à l’étranger. Il a nommé Ali Akbar Onanga Y’Obegue au poste de secrétaire général du PDG, saluant son rôle déterminant dans la résistance au coup de force interne. « Il a pris ses responsabilités pour maintenir l’héritage de notre parti […] Ses qualités de management démontrées dans l’adversité font de lui l’homme de la situation. »

Cette nouvelle équipe aura pour tâche immédiate de préparer les élections législatives et locales à venir, mais aussi de réformer les statuts du parti afin que le choix du candidat à la présidentielle ne soit plus nécessairement lié à la fonction de président du parti.

Transmission, fidélité et renouveau

Au-delà de la reconquête structurelle, c’est un message de fidélité et de renouveau qu’a voulu adresser Ali Bongo. Il rend hommage à son père, le président fondateur Omar Bongo Ondimba, réaffirme son engagement à transmettre « ce flambeau » et appelle à l’unité. « Ce n’est pas la vengeance qui doit nous guider, mais la justice et la responsabilité. »

Il tend la main aux militants restés loyaux, laisse une porte entrouverte à ceux qui souhaitent revenir, mais tourne la page des « traîtres » qui ont, selon lui, trahi l’idéal du PDG. « Ensemble, continuons à écrire l’histoire du Parti démocratique gabonais et à servir le Gabon, avec la même détermination, la même fidélité à nos valeurs. »

L’heure est donc à la reconstruction, au tri dans les rangs, et à la mise en ordre de bataille. L’ambition n’est plus personnelle, elle est collective: rebâtir un PDG fidèle à ses origines, mais tourné vers l’avenir.

Dans une déclaration lue ce 18 juillet 2025 par son fidèle camarade Ali Akbar Onanga Y’Obegue, Ali Bongo Ondimba est sorti de son silence pour réaffirmer son autorité à la tête du Parti Démocratique Gabonais (PDG). Dans un discours solennel, il dénonce les « usurpateurs » à l’origine du coup de force interne du 7 mars 2024, clarifie sa position personnelle, annonce une réorganisation stratégique du parti et engage une nouvelle phase de transmission et de renouvellement. Une reprise en main qui vise à redonner au PDG sa légitimité et son unité.

Après près de deux ans de silence politique, Ali Bongo Ondimba est de retour. Pas à la présidence de la République, qu’il dit avoir définitivement quittée, mais à la tête du Parti Démocratique Gabonais, son socle, son héritage. Dans une déclaration dense et structurée, l’ancien chef de l’État a réaffirmé avec autorité sa fonction de président légitime du PDG et dénoncé avec vigueur ceux qu’il accuse d’avoir « instrumentalisé » le parti à des fins personnelles. « Le PDG n’est pas une simple organisation politique qu’on peut démanteler en débauchant quelques cadres. Il est une idée, un héritage, l’incarnation d’une vision du Gabon », a-t-il martelé avec gravité.

Ali Bongo Ondimba ne tergiverse pas. Il qualifie sans ambiguïté de « directoire illégal et autoproclamé » l’équipe mise en place le 7 mars 2024, affirmant que cette direction « sans base statutaire » a méthodiquement sapé les fondements du parti. En conséquence, il a déclaré « nuls et non avenus l’ensemble des actes, décisions, nominations et exclusions » émanant de cette entité.

Dans une volonté de restauration institutionnelle, il a acté comme seuls valides les organes et décisions antérieurs à la crise, citant notamment les arrêtés du 24 décembre 2022 et du 21 juin 2023, ainsi que les nominations du 30 juillet 2023. « Ces instances dirigeantes demeurent les seules légitimes et fonctionnelles du PDG jusqu’à leur renouvellement complet au prochain congrès », a-t-il précisé.

Clarification d’une position personnelle: sans ambition électorale, mais pas sans responsabilité

L’un des points d’ombre que certains opposants internes tentaient d’exploiter était sa lettre du 18 septembre 2024, dans laquelle il annonçait son retrait de la vie politique nationale. À ce sujet, Ali Bongo a été formel: cette déclaration n’a jamais signifié sa démission de la présidence du parti. « Nos textes fondamentaux prévoient des procédures claires pour une telle démission que je n’ai jamais engagée », rappelle-t-il. « Leur démarche fut de bout en bout illégitime, opaque et unilatérale. »

Pour lui, diriger un parti n’exige pas de briguer un mandat électoral. Sa priorité est désormais la transmission d’un héritage politique à une nouvelle génération de militants.

Pour marquer cette reprise en main, Ali Bongo a annoncé une série de réorganisations, entérinées dès le 14 mai 2025 avant son départ pour des soins médicaux spécialisés à l’étranger. Il a nommé Ali Akbar Onanga Y’Obegue au poste de secrétaire général du PDG, saluant son rôle déterminant dans la résistance au coup de force interne. « Il a pris ses responsabilités pour maintenir l’héritage de notre parti […] Ses qualités de management démontrées dans l’adversité font de lui l’homme de la situation. »

Cette nouvelle équipe aura pour tâche immédiate de préparer les élections législatives et locales à venir, mais aussi de réformer les statuts du parti afin que le choix du candidat à la présidentielle ne soit plus nécessairement lié à la fonction de président du parti.

Transmission, fidélité et renouveau

Au-delà de la reconquête structurelle, c’est un message de fidélité et de renouveau qu’a voulu adresser Ali Bongo. Il rend hommage à son père, le président fondateur Omar Bongo Ondimba, réaffirme son engagement à transmettre « ce flambeau » et appelle à l’unité. « Ce n’est pas la vengeance qui doit nous guider, mais la justice et la responsabilité. »

Il tend la main aux militants restés loyaux, laisse une porte entrouverte à ceux qui souhaitent revenir, mais tourne la page des « traîtres » qui ont, selon lui, trahi l’idéal du PDG. « Ensemble, continuons à écrire l’histoire du Parti démocratique gabonais et à servir le Gabon, avec la même détermination, la même fidélité à nos valeurs. »

L’heure est donc à la reconstruction, au tri dans les rangs, et à la mise en ordre de bataille. L’ambition n’est plus personnelle, elle est collective: rebâtir un PDG fidèle à ses origines, mais tourné vers l’avenir.

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