Réhabilitation des Voiries À Oyem: Appel au Respect des Délais

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Réhabilitation des Voiries À Oyem: Appel au Respect des Délais
Réhabilitation des Voiries À Oyem: Appel au Respect des Délais

Africa-Press – Gabon. Originaire d’Oyem, l’actuel ministre du Pétrole et du Gaz, Sosthène Nguema Nguema, sur instruction du président Oligui Nguema, a eu, le 17 juillet, une réunion de suivi des travaux des voiries de cette commune. Aux responsables des entreprises adjudicataires des marchés, il a rappelé qu’avant le 30 août 2023, l’état des routes de la ville était désastreux et que le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a lancé plusieurs chantiers pour améliorer la circulation des biens et des personnes. Sauf qu’ils ont accumulé des retards. D’où son appel au respect des délais.

Constatant un retard généralisé dans l’exécution de ces travaux dans la ville d’Oyem, au nord du Gabon, le ministre du Pétrole et du Gaz, Sosthène Nguema Nguema, a été commis par le chef de l’État, en compagnie du délégué spécial de la ville d’Oyem, Jean Christophe Owono Nguema, pour s’enquérir de la situation. À la suite du lancement des travaux de réhabilitation des voiries de la ville, il a réuni, le 17 juillet, les entreprises concernées pour faire un point d’étape. En clair, il s’agissait d’évaluer l’avancement des chantiers et d’exiger des échéanciers précis pour chaque tronçon, en soulignant l’urgence de la situation.

«La majorité de tous ces projets a pris du retard»

Alors que le retard est jugé important, ce point a été voulu avec toutes les entreprises en charge de ces projets afin de fixer le cap. «Ce qui en sort, c’est que la majorité de tous ces projets a pris du retard, parce que certaines entreprises disent avoir certains problèmes techniques, des problèmes par rapport à la livraison des matériaux, des agrégats. Ils m’ont tous certifié qu’ils ont réglé ce problème», a fait savoir le natif d’Oyem.

Les opérateurs ont en effet expliqué avoir rencontré des problèmes techniques et des difficultés d’approvisionnement en matériaux, mais chacun a assuré que ces obstacles étaient désormais levés. Les entreprises ont alors été invitées à fournir des dates fermes de fin de chantier. Le ministre a insisté sur le fait que ces délais, donnés par eux-mêmes, doivent impérativement être respectés sous peine de retrait des contrats.

«Je leur ai clairement signifié ceci: ces dates devraient être respectées. Et, dépassés ces délais qu’ils ont eux-mêmes donnés, on ne va pas hésiter à retirer les contrats. Parce que c’est là aussi qu’on a l’obligation de respecter les contrats, les dates qui ont été données», a indiqué M. Nguema Nguema, insistant sur le fait qu’«on ne me parle pas de paiement». «L’État lui-même est une garantie lorsque vous travaillez avec un pays», a-t-il rassuré.

Les opérateurs économiques financeront eux-mêmes les travaux…

Comme nouveau mode de fonctionnement, le ministre du Pétrole a annoncé que désormais, les opérateurs économiques financeront eux-mêmes les travaux avec la garantie de l’État pour les paiements, et non plus des avances de fonds étatiques conditionnées à l’avancée des travaux. Cette règle vise à éviter les retards liés aux prétextes de non-paiement. «Ce langage doit s’arrêter», a-t-il déclaré, soulignant que seuls les investisseurs fiables et engagés pourront continuer à travailler. «A l’avenir, nous n’allons plus travailler avec des opérateurs qui conditionnent des paiements pour qu’ils puissent réaliser des projets», a-t-il précisé.

Sosthène Nguema Nguema a enfin exprimé une satisfaction relative, d’autant plus qu’aucun chantier n’a été totalement achevé. Un accent particulier a été mis sur le tronçon Tougou-Tougou-Endom, longtemps bloqué, qui devra démarrer dans les deux semaines suivant cette réunion. Ce recadrage ferme doit permettre de respecter les engagements pris et d’assurer une véritable relance des infrastructures à Oyem.

À noter qu’il a évoqué le lancement officiel des vastes travaux par le chef de l’État, notamment un marché attribué à une société chinoise, «un prestataire qui a démontré un sérieux et des garanties ayant convaincu les autorités», pour la réhabilitation de plus de 24 kilomètres de routes principales.

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