Africa-Press – Gabon. Une réunion du Comité de gestion du Conseil national climat (CNC) s’est tenue ce jeudi 30 octobre, à Libreville. Si elle marque une importante étape dans la gouvernance climatique du Gabon, d’autant plus qu’elle se tient plus de trois années après la précédente, elle a permis au président de cet organisme, Fortuné Matsiengui Mboula, à son Secrétaire permanent, Davy Onomori Mboumba, et aux participants de plancher sur la validation du projet de contribution déterminée au niveau national 3 (CDN 3) et sur le programme Initiative pour la forêt d’Afrique centrale (Cafi 3, gouvernance).
Au siège du Conseil national climat, à Libreville, s’est tenue ce jeudi 30 octobre, une réunion du Comité de gestion de cet organisme, avec pour objectif principal la validation de deux documents: le projet de contribution déterminée au niveau national 3 (CDN 3) et le programme Initiative pour la forêt d’Afrique centrale (Cafi 3 gouvernance). Ces travaux, présidés par le Secrétaire général adjoint de la présidence de la République, Fortuné Matsiengui Mboula, président de ce Comité de gestion, s’inscrivent, notamment, dans le cadre de la collaboration entre le Gabon et le Cafi, concernant les premiers paiements basés sur les résultats obtenus.
Renforcer la politique gabonaise en matière climatique
Le président du Conseil national climat, Fortuné Matsiengui Mboula, a souligné l’importance particulière de cette séance de travail. Il a présenté la CDN 3 comme une mise à jour essentielle de l’engagement climatique du pays, visant à renforcer l’ambition nationale, tout en assurant la cohérence entre développement durable et neutralité carbone. Il a aussi décrit le programme Cafi 3 gouvernance, comme fruit d’un partenariat engagé, qui vise à renforcer les capacités institutionnelles et techniques en gouvernance climatique et négociation internationale.
Le représentant de la présidence a de même rappelé le rôle crucial du Gabon en matière de diplomatie climatique et l’importance de présenter une image digne à la prochaine COP 30. Il a en outre fait savoir que les deux documents à valider «sont le fruit d’un travail collaboratif entre administrations publiques, partenaires techniques et financiers, ainsi que de nombreux acteurs nationaux impliqués dans la lutte contre les changements climatiques».
Quant au Secrétariat permanent du Conseil national climat, Davy Onomori Mboumba a rappelé le contexte historique et institutionnel du Conseil. Il a insisté sur le fait que cette réunion du Comité de gestion, «organe délibérant du Conseil national climat», marque la première sous l’ère de la Ve République, après une interruption de trois ans. «Il s’agit de la première session de ce Comité de gestion, alors que la dernière session s’est déroulée il y a environ trois ans, en juin 2022», a-t-il souligné, non sans relever l’importance de cette régularité nouvelle pour renforcer la politique gabonaise en matière climatique.
Consolider la gouvernance climatique gabonaise
Lors de la séance, la validation a porté sur les résultats des travaux techniques ayant suivi la deuxième version de la contribution déterminée au niveau national du Gabon, dans le cadre de l’Accord de Paris. Le premier constitue une mise à jour de l’engagement climatique du Gabon, visant à renforcer l’ambition nationale tout en conciliant développement durable et objectifs de neutralité carbone. Le second, basé sur les premiers paiements liés aux résultats du Gabon dans sa collaboration avec le CAFI, vise à renforcer les capacités institutionnelles et techniques du Conseil, ainsi que ses partenaires dans la gouvernance climatique et les négociations internationales.
La validation technique achevée, «il était important que le Comité de gestion le porte avant la soumission», a rappelé le Secrétaire permanent. Au terme des travaux, l’espoir était placé dans la validation de ces documents pour consolider la gouvernance climatique gabonaise. Le Secrétaire permanent a conclu avec optimisme sur le fait que «ces deux documents soient validés», ce qui permettrait d’améliorer la gouvernance climatique et de renforcer les capacités des techniciens gabonais pour les futures négociations internationales.
La réunion a confirmé l’engagement du Gabon à poursuivre ses efforts dans la lutte contre le changement climatique, en soulignant la nécessité d’une gouvernance renforcée et d’une coopération accrue. Les participants ont exprimé leur espoir que ces documents soient validés. Ce qui devrait ouvrir la voie à une action plus efficace et régulière dans le cadre du Conseil national climat.
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