Africa-Press – Gabon. Dans la nuit du 9 au 10 novembre 2025, un incendie a ravagé le bureau du censeur 1 au lycée d’Excellence de Bitam (Woleu-Ntem). Alors que l’enquête s’active pour en déterminer les circonstances, beaucoup y voient déjà un acte criminel dont ils appellent à identifier les auteurs. Cet incident, pour nombre d’entre eux, dépasse le simple acte de vandalisme et se présente comme le symptôme alarmant d’une crise sécuritaire chronique au sein du système éducatif gabonais.
L’efficacité de l’action, dont l’intention exacte reste à établir, suppose un accès relativement aisé à l’intérieur de l’établissement. En effet, la destruction ciblée du bureau administratif du censeur 1 a été effective à la suite d’un incendie au sein du lycée d’Excellence de Bitam. D’après le site d’information Gabon Mail Infos, cet acte traduit une volonté délibérée d’atteindre l’autorité ou le système de discipline interne. En outre, l’argument central mis en lumière par cet incident est celui de l’insécurité généralisée des infrastructures éducatives. D’après le média, il est inadmissible qu’un établissement portant le label «Excellence» puisse se révéler aussi vulnérable.
Ainsi, le drame de Bitam pointe du doigt la carence en matière de dispositifs de protection, le manque criant d’agents de surveillance qualifiés et l’insuffisance des clôtures transforment de facto les lycées en cibles faciles. Ces faiblesses structurelles offrent un terrain propice non seulement aux actes de malveillance externes, mais aussi aux débordements internes qui échappent à tout contrôle.
Il est donc impératif que les autorités prennent la mesure de cette alerte. La sécurité des établissements scolaires n’est pas un luxe, mais la condition sine qua non à la poursuite sereine de la mission éducative.
Thécia Nyomba (Stagiaire)
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Gabon, suivez Africa-Press
