Patrimoine Immobilier de L’État en Déclin dans L’Estuaire

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Patrimoine Immobilier de L'État en Déclin dans L'Estuaire
Patrimoine Immobilier de L'État en Déclin dans L'Estuaire

Africa-Press – Gabon. Le recensement du patrimoine immobilier de l’État dans la province de l’Estuaire révèle une situation préoccupante, marquée par des occupations illégales, une dégradation avancée des bâtiments publics et une forte proportion de parcelles non régularisées. Conduite conformément à la décision du Conseil des ministres du 30 mai 2025, cette opération met en évidence les défis majeurs que l’État doit relever pour sécuriser et valoriser son domaine immobilier.

Le rapport présenté au Conseil des ministres du 4 décembre 2025 montre une photographie sans concession du parc immobilier de l’État dans l’Estuaire. Au total, 878 parcelles ont été identifiées, dont 392 titrées et 486 en attente de régularisation, révélant l’ampleur du travail foncier à finaliser. Plus inquiétant encore, 128 parcelles sont occupées illégalement, soit 14,58 % du total. Les réserves foncières ne sont pas épargnées: sur les 38 recensées, 24 sont squattées, représentant un taux d’occupation illicite de 63 %.

Le bâti public, lui aussi, présente un état alarmant. Sur les 3 772 édifices répertoriés, comprenant 1 826 bureaux, 1 336 logements administratifs et 610 autres infrastructures, plus d’un tiers sont en état de dégradation avancée. Le communiqué indique clairement que « l’état physique du parc révèle 1 379 bâtiments vétustes (37 %), dont 749 à Libreville, soit plus de la moitié des édifices dégradés ».

Pour le gouvernement, cette situation nécessite une reprise en main urgente. Il a ainsi salué les avancées du recensement tout en soulignant la nécessité d’une stratégie nationale de gestion et de valorisation du patrimoine immobilier. « Le Conseil a décidé la mise en œuvre immédiate de mesures correctives », stipule le communiqué finale du Conseil des ministres.

Selon plusieurs sources administratives, l’enjeu est double: rationaliser l’usage des biens publics et réduire les pertes financières causées par l’abandon, la vétusté ou les occupations anarchiques. Des opérations d’assainissement du patrimoine et de récupération des propriétés sont désormais attendues, avec pour objectif une meilleure maîtrise des actifs publics et la préservation durable des infrastructures de l’État.

Le recensement du patrimoine immobilier de l’État dans la province de l’Estuaire révèle une situation préoccupante, marquée par des occupations illégales, une dégradation avancée des bâtiments publics et une forte proportion de parcelles non régularisées. Conduite conformément à la décision du Conseil des ministres du 30 mai 2025, cette opération met en évidence les défis majeurs que l’État doit relever pour sécuriser et valoriser son domaine immobilier.

Le rapport présenté au Conseil des ministres du 4 décembre 2025 montre une photographie sans concession du parc immobilier de l’État dans l’Estuaire. Au total, 878 parcelles ont été identifiées, dont 392 titrées et 486 en attente de régularisation, révélant l’ampleur du travail foncier à finaliser. Plus inquiétant encore, 128 parcelles sont occupées illégalement, soit 14,58 % du total. Les réserves foncières ne sont pas épargnées: sur les 38 recensées, 24 sont squattées, représentant un taux d’occupation illicite de 63 %.

Le bâti public, lui aussi, présente un état alarmant. Sur les 3 772 édifices répertoriés, comprenant 1 826 bureaux, 1 336 logements administratifs et 610 autres infrastructures, plus d’un tiers sont en état de dégradation avancée. Le communiqué indique clairement que « l’état physique du parc révèle 1 379 bâtiments vétustes (37 %), dont 749 à Libreville, soit plus de la moitié des édifices dégradés ».

Pour le gouvernement, cette situation nécessite une reprise en main urgente. Il a ainsi salué les avancées du recensement tout en soulignant la nécessité d’une stratégie nationale de gestion et de valorisation du patrimoine immobilier. « Le Conseil a décidé la mise en œuvre immédiate de mesures correctives », stipule le communiqué finale du Conseil des ministres.

Selon plusieurs sources administratives, l’enjeu est double: rationaliser l’usage des biens publics et réduire les pertes financières causées par l’abandon, la vétusté ou les occupations anarchiques. Des opérations d’assainissement du patrimoine et de récupération des propriétés sont désormais attendues, avec pour objectif une meilleure maîtrise des actifs publics et la préservation durable des infrastructures de l’État.

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