État Découvre Gouffre Financier de 84,7 Milliards FCFA

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État Découvre Gouffre Financier de 84,7 Milliards FCFA
État Découvre Gouffre Financier de 84,7 Milliards FCFA

Africa-Press – Gabon. L’inventaire des compteurs d’eau et d’électricité dans l’Estuaire conduite par le gouvernement met en lumière des dysfonctionnements graves: installations vétustes, branchements anarchiques, pics de facturation inexpliqués et hausse continue des charges publiques. Ce diagnostic, réalisé sur instruction du Conseil des ministres du 30 mai 2025, expose les risques humains et financiers auxquels l’État fait face et impose des mesures correctives urgentes.

Les équipes techniques mandatées par le gouvernement ont recensé 276 compteurs d’eau et 448 compteurs d’électricité, révélant une gestion souvent défaillante des ressources. Le rapport présenté en Conseil des ministres le 4 décembre 2025, souligne une dégradation notable des équipements: « un nombre significatif de compteurs délabrés: 62 pour l’eau (22 %) et 105 pour l’électricité (23 %) ». Dans plusieurs cas, un même compteur alimente plusieurs bâtiments, compliquant d’autant plus le suivi des consommations réelles.

Plus préoccupant encore, des pratiques dangereuses ont été observées sur le terrain. Le document mentionne la présence de « branchements directs anarchiques », susceptibles de provoquer des incendies ou des accidents d’électrisation. Ces installations illégales ou non contrôlées font peser un risque élevé sur la sécurité des agents publics et sur l’intégrité des infrastructures.

Les charges liées à la consommation d’eau et d’électricité sont également en forte hausse. La dépense en eau a augmenté de 18 % entre 2023 et 2024, passant de 2,85 milliards FCFA à 3,36 milliards FCFA. Cette hausse est en grande partie liée, selon le rapport, à « l’absence de contrôle des facturations SEEG et du suivi des consommations dans les bâtiments de l’État ».

Mais c’est surtout l’électricité qui soulève les plus fortes interrogations. L’analyse révèle des « pics anormaux de facturation, notamment en mai 2023 et entre juillet et août 2024 », qui se traduisent par une augmentation cumulée anormale de 84 699 261 824 FCFA. Un chiffre qui interpelle et qui témoigne de dysfonctionnements majeurs.

Face à cette situation, le Conseil appelle à une réaction ferme. Le communiqué indique que « le Conseil a souligné la nécessité de mesures coercitives et d’un contrôle rigoureux des consommations d’eau et d’électricité afin de maîtriser les charges budgétaires de l’État ». Des opérations de vérification, de normalisation des installations et de suivi systématique des consommations devraient être engagées rapidement pour éviter de nouvelles dérives financières.

L’inventaire des compteurs d’eau et d’électricité dans l’Estuaire conduite par le gouvernement met en lumière des dysfonctionnements graves: installations vétustes, branchements anarchiques, pics de facturation inexpliqués et hausse continue des charges publiques. Ce diagnostic, réalisé sur instruction du Conseil des ministres du 30 mai 2025, expose les risques humains et financiers auxquels l’État fait face et impose des mesures correctives urgentes.

Les équipes techniques mandatées par le gouvernement ont recensé 276 compteurs d’eau et 448 compteurs d’électricité, révélant une gestion souvent défaillante des ressources. Le rapport présenté en Conseil des ministres le 4 décembre 2025, souligne une dégradation notable des équipements: « un nombre significatif de compteurs délabrés: 62 pour l’eau (22 %) et 105 pour l’électricité (23 %) ». Dans plusieurs cas, un même compteur alimente plusieurs bâtiments, compliquant d’autant plus le suivi des consommations réelles.

Plus préoccupant encore, des pratiques dangereuses ont été observées sur le terrain. Le document mentionne la présence de « branchements directs anarchiques », susceptibles de provoquer des incendies ou des accidents d’électrisation. Ces installations illégales ou non contrôlées font peser un risque élevé sur la sécurité des agents publics et sur l’intégrité des infrastructures.

Les charges liées à la consommation d’eau et d’électricité sont également en forte hausse. La dépense en eau a augmenté de 18 % entre 2023 et 2024, passant de 2,85 milliards FCFA à 3,36 milliards FCFA. Cette hausse est en grande partie liée, selon le rapport, à « l’absence de contrôle des facturations SEEG et du suivi des consommations dans les bâtiments de l’État ».

Mais c’est surtout l’électricité qui soulève les plus fortes interrogations. L’analyse révèle des « pics anormaux de facturation, notamment en mai 2023 et entre juillet et août 2024 », qui se traduisent par une augmentation cumulée anormale de 84 699 261 824 FCFA. Un chiffre qui interpelle et qui témoigne de dysfonctionnements majeurs.

Face à cette situation, le Conseil appelle à une réaction ferme. Le communiqué indique que « le Conseil a souligné la nécessité de mesures coercitives et d’un contrôle rigoureux des consommations d’eau et d’électricité afin de maîtriser les charges budgétaires de l’État ». Des opérations de vérification, de normalisation des installations et de suivi systématique des consommations devraient être engagées rapidement pour éviter de nouvelles dérives financières.

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