Africa-Press – Gabon. Le maire du 6e arrondissement de Libreville, Daniel Nkoulou Abessolo, a inauguré, le 20 décembre dernier, la nouvelle passerelle du PK9. Grâce à cette réalisation, les habitants du de cette partie de la capitale respirent enfin. Entre sécurité retrouvée et mobilité facilitée, cet ouvrage de génie civil vient clore des années de précarité et d’insécurité pour des milliers de Librevillois et redonne ainsi un nouveau souffle à la vie sociale du quartier.
Le quartier PK9, à Libreville, a été doté d’une nouvelle passerelle, le 20 décembre dernier, à la suite de l’inauguration présidée par le maire du 6e, Daniel Nkoulou Abessolo. À l’origine de ce projet, l’émoi suscité par une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux. On y voyait une mère de famille traverser péniblement une rivière pour rejoindre l’autre rive au niveau du PK9.
Ce témoignage visuel des difficultés quotidiennes a servi d’électrochoc pour les autorités. Autrement dit, avant cet ouvrage, les riverains, et particulièrement les usagers de l’Hôpital militaire, bravaient des dangers au quotidien. Ils devaient affronter des crues saisonnières imprévisibles et un trafic routier dense. «Je suis vraiment reconnaissant pour ce travail qui relie désormais le PK12 au PK9» , a confié un jeune habitant du quartier.
Lorsque l’État écoute et agit, l’espoir renaît et le développement devient une réalité
D’après les informations de Gabon 24, c’est sous la supervision de Patrick Bertrand Mba Nze, chef de projet, que cet ouvrage a été conçu selon des standards modernes. L’infrastructure est dotée d’un accès wifi, d’un éclairage public pour les traversées nocturnes, ainsi que d’un aménagement de bancs publics pour favoriser la cohésion sociale.
Si l’inauguration est un succès salué, elle soulève également des questions de fond sur l’aménagement du territoire. Ce type de projet, très visible et immédiat, ne doit pas occulter les besoins structurels plus profonds de la capitale. Pour que cette dynamique soit durable, elle doit s’inscrire dans une planification urbaine intégrée, évitant ainsi le développement à «deux vitesses» entre les zones prioritaires et les quartiers encore délaissés et sous-intégrés.
Ainsi, la passerelle du PK9 est la preuve que lorsque l’État écoute, le développement devient une réalité palpable. Elle reste cependant un rappel de la nécessité d’étendre cet effort de modernisation à l’ensemble du territoire gabonais pour garantir une véritable équité sociale. Lorsque l’État écoute et agit, l’espoir renaît et le développement devient une réalité partagée.
Thécia Nyomba (Stagiaire)





