Port-Gentil: Bourreaux de Willy Sous Mandat de Dépôt

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Port-Gentil: Bourreaux de Willy Sous Mandat de Dépôt
Port-Gentil: Bourreaux de Willy Sous Mandat de Dépôt

Africa-Press – Gabon. Trois individus ont été interpellés, le 20 décembre à Port gentil, par la Police judiciaire (PJ), suite à l’effroyable agression commis sur un jeune homme lors d’une cérémonie de retrait de deuil. Willy, la victime, a été torturée à l’eau chaude sous prétexte qu’il n’était pas initié. Après ces faits qui ont choqué l’opinion publique, le week-end dernier, les coupables ont été interpellés et devront répondre de leur forfait.

Après l’acte de barbarie commis au quartier Izouwa, à Port-Gentil, contre le jeune Willy, l’impunité n’aura été que de courte durée pour les présumés coupables. Les agents de la Police judiciaire (PJ) ont mené de rapides investigations pour identifier et interpeller les responsables d’une agression survenue lors d’un retrait de deuil. Ils ont été interpellés et placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Port-Gentil.

Les faits ayant conduit à ses arrestations se sont déroulés au quartier Izouwa lors d’une cérémonie traditionnelle de retrait de deuil. A ce qu’il semble, la victime aurait provoqué la fureur de ses assaillants en s’introduisant dans un périmètre strictement réservé aux seuls initiés. Cette désobéissance relative aux codes rituels a déclenché une expédition punitive. La victime a donc été sauvagement passée à tabac, ensuite, il a été ébouillanté à l’eau chaude. Il s’en est sorti avec des brûlures au second degré et un pronostic vital toujours engagé, à ce jour.

L’arrestation et l’incarcération des présumés responsables de cet acte viennent donc sanctionner un geste dont la cruauté dépasse l’entendement. Ce, d’autant plus qu’il s’agit d’une agression fratricide commise au nom d’une tradition initiatique.

Face aux enquêteurs, les mis en cause ont tenté de plaider la maladresse ; une version qui peine à convaincre au regard de l’état de la victime. Selon leurs dires, ils auraient simplement voulu donner «quelques gifles» à l’intrus avant d’utiliser un bidon de liquide chimique qu’ils auraient confondu avec de l’eau. «Nous pensions que c’était de l’eau, un produit inodore et incolore», ont-ils indiqué pour justifier l’embrasement de la victime.

Toutefois, la qualification des faits et la mise en détention préventive suggèrent que la justice n’entend pas se contenter de l’hypothèse de l’accident. Entre l’intention de nuire et la violence gratuite, le juge devra trancher sur la responsabilité de ces «frères» qui ont transformé une cérémonie traditionnelle en scène de crime.

Thécia Nyomba (Stagiaire)
Trois individus ont été interpellés, le 20 décembre à Port gentil, par la Police judiciaire (PJ), suite à l’effroyable agression commis sur un jeune homme lors d’une cérémonie de retrait de deuil. Willy, la victime, a été torturée à l’eau chaude sous prétexte qu’il n’était pas initié. Après ces faits qui ont choqué l’opinion publique, le week-end dernier, les coupables ont été interpellés et devront répondre de leur forfait.

Après l’acte de barbarie commis au quartier Izouwa, à Port-Gentil, contre le jeune Willy, l’impunité n’aura été que de courte durée pour les présumés coupables. Les agents de la Police judiciaire (PJ) ont mené de rapides investigations pour identifier et interpeller les responsables d’une agression survenue lors d’un retrait de deuil. Ils ont été interpellés et placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Port-Gentil.

Les faits ayant conduit à ses arrestations se sont déroulés au quartier Izouwa lors d’une cérémonie traditionnelle de retrait de deuil. A ce qu’il semble, la victime aurait provoqué la fureur de ses assaillants en s’introduisant dans un périmètre strictement réservé aux seuls initiés. Cette désobéissance relative aux codes rituels a déclenché une expédition punitive. La victime a donc été sauvagement passée à tabac, ensuite, il a été ébouillanté à l’eau chaude. Il s’en est sorti avec des brûlures au second degré et un pronostic vital toujours engagé, à ce jour.

L’arrestation et l’incarcération des présumés responsables de cet acte viennent donc sanctionner un geste dont la cruauté dépasse l’entendement. Ce, d’autant plus qu’il s’agit d’une agression fratricide commise au nom d’une tradition initiatique.

Face aux enquêteurs, les mis en cause ont tenté de plaider la maladresse ; une version qui peine à convaincre au regard de l’état de la victime. Selon leurs dires, ils auraient simplement voulu donner «quelques gifles» à l’intrus avant d’utiliser un bidon de liquide chimique qu’ils auraient confondu avec de l’eau. «Nous pensions que c’était de l’eau, un produit inodore et incolore», ont-ils indiqué pour justifier l’embrasement de la victime.

Toutefois, la qualification des faits et la mise en détention préventive suggèrent que la justice n’entend pas se contenter de l’hypothèse de l’accident. Entre l’intention de nuire et la violence gratuite, le juge devra trancher sur la responsabilité de ces «frères» qui ont transformé une cérémonie traditionnelle en scène de crime.

Thécia Nyomba (Stagiaire)
Trois individus ont été interpellés, le 20 décembre à Port gentil, par la Police judiciaire (PJ), suite à l’effroyable agression commis sur un jeune homme lors d’une cérémonie de retrait de deuil. Willy, la victime, a été torturée à l’eau chaude sous prétexte qu’il n’était pas initié. Après ces faits qui ont choqué l’opinion publique, le week-end dernier, les coupables ont été interpellés et devront répondre de leur forfait.

Après l’acte de barbarie commis au quartier Izouwa, à Port-Gentil, contre le jeune Willy, l’impunité n’aura été que de courte durée pour les présumés coupables. Les agents de la Police judiciaire (PJ) ont mené de rapides investigations pour identifier et interpeller les responsables d’une agression survenue lors d’un retrait de deuil. Ils ont été interpellés et placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Port-Gentil.

Les faits ayant conduit à ses arrestations se sont déroulés au quartier Izouwa lors d’une cérémonie traditionnelle de retrait de deuil. A ce qu’il semble, la victime aurait provoqué la fureur de ses assaillants en s’introduisant dans un périmètre strictement réservé aux seuls initiés. Cette désobéissance relative aux codes rituels a déclenché une expédition punitive. La victime a donc été sauvagement passée à tabac, ensuite, il a été ébouillanté à l’eau chaude. Il s’en est sorti avec des brûlures au second degré et un pronostic vital toujours engagé, à ce jour.

L’arrestation et l’incarcération des présumés responsables de cet acte viennent donc sanctionner un geste dont la cruauté dépasse l’entendement. Ce, d’autant plus qu’il s’agit d’une agression fratricide commise au nom d’une tradition initiatique.

Face aux enquêteurs, les mis en cause ont tenté de plaider la maladresse ; une version qui peine à convaincre au regard de l’état de la victime. Selon leurs dires, ils auraient simplement voulu donner «quelques gifles» à l’intrus avant d’utiliser un bidon de liquide chimique qu’ils auraient confondu avec de l’eau. «Nous pensions que c’était de l’eau, un produit inodore et incolore», ont-ils indiqué pour justifier l’embrasement de la victime.

Toutefois, la qualification des faits et la mise en détention préventive suggèrent que la justice n’entend pas se contenter de l’hypothèse de l’accident. Entre l’intention de nuire et la violence gratuite, le juge devra trancher sur la responsabilité de ces «frères» qui ont transformé une cérémonie traditionnelle en scène de crime.

Thécia Nyomba (Stagiaire)

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