Africa-Press – Gabon. La découverte du corps sans vie d’une femme d’une quarantaine d’années, retrouvé nu dans un terrain en friche à Amissa, vient allonger la liste des drames qui secouent le Gabon. Sur fond de violences présumées et d’émoi national encore vif après l’affaire du jeune Pascal Cameron Ngueba Loko, cette nouvelle tragédie ravive la peur et relance l’interpellation des autorités face à la recrudescence des crimes violents.
Au Gabon, la série de découvertes macabres se poursuit, alimentant l’inquiétude et la psychose au sein de la population. Une nouvelle scène d’horreur a été signalée dans la commune d’Akanda, où le corps sans vie d’une femme d’environ 40 ans a été retrouvé le 25 décembre 2025. L’identité de la victime n’a, à ce stade, pas été communiquée.
La dépouille, entièrement dénudée, gisait dans un terrain envahi de hautes herbes à Amissa, précisément dans la zone communément appelée «Carrefour Chantal». Selon les informations rapportées par le quotidien L’Union, la position du corps laisserait supposer que la victime aurait subi des violences sexuelles, consécutives à une lutte avec son ou ses agresseurs, avant d’être mortellement agressée. Une autre hypothèse évoque la possibilité d’un meurtre perpétré ailleurs, suivi de l’abandon du corps dans cette zone isolée, dans l’espoir de retarder, voire d’empêcher sa découverte.
D’après des sources judiciaires autorisées, le parquet a ordonné l’inhumation immédiate du corps, en raison de son état avancé de décomposition, limitant ainsi les possibilités d’identification rapide et d’analyses approfondies.
Cette tragique découverte intervient dans un contexte déjà lourd, alors que l’opinion publique reste profondément marquée par l’affaire Pascal Cameron Ngueba Loko. L’adolescent de 13 ans avait été retrouvé sans vie, après quatre jours de recherches, dans une fosse située à proximité du domicile familial, au quartier Nzeng-Ayong.
La multiplication de ces crimes violents interpelle les autorités compétentes et renforce le sentiment d’insécurité au sein des populations, qui appellent à des réponses urgentes et à un renforcement des mécanismes de protection des personnes.





