Africa-Press – Guinee Bissau. La Guinée-Bissau, qui est l’un des pays les plus pauvres et les plus fragiles du monde selon la Banque mondiale, fait face à plusieurs défis liés au développement et au climat. Avec le soutien de partenaires internationaux, les autorités mènent plusieurs initiatives pour faire face à la situation.
Le gouvernement de la Guinée-Bissau et la Banque mondiale ont signé des accords concernant la mise en œuvre de deux nouveaux projets dans le pays. L’information a été rendue publique, le mercredi 8 février, par l’institution multilatérale sur son compte Twitter.
Ces projets, d’un coût global de 50 millions $, selon les médias locaux, consistent à renforcer l’administration publique et à protéger les zones côtières de la Guinée-Bissau. Sans en préciser le coût, la Banque indique que le projet vise à réduire la pauvreté, favoriser la prospérité et le développement durable dans le pays.
Selon la Banque mondiale, le capital humain est faible en Guinée Bissau du fait de l’instabilité institutionnelle persistante, la faiblesse de la gouvernance et la médiocrité de l’accès et la qualité de la prestation de services. Anne-Lucie Lefebvre, représentante résidente de la Banque mondiale en Guinée-Bissau estime que « ces défis en matière de prestation de services sont particulièrement pertinents pour les femmes et les autres groupes vulnérables, qui sont défavorisés en termes d’accès aux services de base, de droits de propriété et d’accès aux moyens de subsistance ».
Le premier projet dénommé « Projet de renforcement du secteur public II » contribuera à améliorer la supervision des ressources fiscales et humaines et les capacités des employés du secteur public. Il permettra, à terme, d’avoir une administration publique plus forte et plus responsable, en vue de fournir de meilleurs services aux citoyens.
Quant au second projet, il s’inscrit dans le cadre du vaste Programme de gestion du littoral ouest-africain, d’un montant de 246 millions de dollars, dénommé « Programme WACA ». Dans sa mise en œuvre en Guinée-Bissau, il prévoit le renforcement de la résilience des communautés vivant dans les zones côtières, confrontées à l’érosion et aux inondations. L’objectif, à terme, est de faire reculer les effets du changement climatique dans cette partie du pays.
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