Africa-Press – Guinée. En présentant leurs lettres de créance au général Mamadi Doumbouya, plusieurs ambassadeurs africains ont réitéré la volonté de leurs pays respectifs de collaborer avec les autorités de la transition dans le cadre des relations bilatérales.
Le nouvel ambassadeur d’Angola en Guinée a rappelé les relations historiques entre son pays et la Guinée. ‘’J’espère que les choses vont très bien marcher. Nous voulons approfondir la relation entre les deux pays pour le bénéfice des deux peuples’’, assure Eustaquio Janupanio Quibato.
De son côté, Forkpa Gizzie souligne que ‘’le Libéria et la Guinée sont liés non seulement par la géographie mais aussi par l’histoire, et maintenant par le sang. La Guinée est le seul pays au monde qui abrite cinq des ethnies présentes au Libéria, et 90 % des cours d’eau qui ruissellent sur le sol libérien ont leur source en Guinée. Donc, mon devoir, c’est de raffermir et de solidifier cette relation.’’
L’ambassadeur du Kenya, Isaac Keen Parashina, évoque quant à lui de nouvelles opportunités entre les deux nations:
‘’En tant que nation fraternelle, nous croyons que nous avons beaucoup à partager. Le Kenya s’intéresse beaucoup au domaine du tourisme, car nous avons un avantage comparatif. Nous sommes également intéressés par le domaine de l’agriculture. Nous savons que le Kenya a progressé dans l’argent mobile en termes de M-Pesa. Nous sommes les premiers innovateurs dans ce secteur, et le Kenya est prêt à soutenir la Guinée dans ce domaine. Nous voulons investir dans cela et aussi apprendre beaucoup de la Guinée dans les domaines de l’exploitation minière et du développement du capital humain.’’
Selon l’ambassadeur Édouard Nduwimana, ‘’le Burundi entretient de très bonnes relations historiques avec la Guinée, et nous partageons les mêmes valeurs au niveau de nos deux pays. Nous avons aussi le même idéal de paix, de prospérité et d’une Afrique unie et prospère.’’
Pour la diplomate gambienne, Amie Fabureh, ‘’nous vivons la même réalité’’ avec la Guinée. ‘’La seule différence, c’est la langue de communication. Sinon, nous partageons les mêmes réalités.’’
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