Africa-Press – Guinee Equatoriale. L’Ambassade de Cuba en Guinée Équatoriale a réagi à cette décision, la qualifiant de « arbitraire et contraire à la vérité ». Le mardi 14 janvier de cette année, l’ancien Président des États-Unis, Joe Biden, avant de quitter la Maison Blanche, avait retiré Cuba de la liste des pays soutenant le terrorisme ; une décision qui n’a duré que quelques jours, car le président actuel, Donald Trump, a réintégré Cuba dans cette liste le lundi 20 janvier.
À ce sujet, des reporters de cette rédaction se sont rendus le jeudi 23 janvier à l’Ambassade de Cuba en Guinée Équatoriale pour connaître sa vision sur cette récente décision de Trump.
Perspective de l’Ambassade sur la décision de Donald Trump
En réponse à cette décision, l’Ambassade de Cuba en Guinée Équatoriale a exprimé son rejet ferme. Dans une déclaration émise le 21 janvier par le gouvernement cubain, il a été souligné que l’inclusion de Cuba dans cette liste « est un acte arbitraire, sans justification, et qui reflète un mépris de la vérité et des institutions américaines ».
Dans la même ligne, l’Ambassade considère ce nouvel acte comme « une agression du gouvernement des États-Unis contre le peuple cubain, montrant encore une fois le véritable objectif, cruel et impitoyable, de ces mesures de blocus et d’étouffement, appliquées contre Cuba dans un but de domination. Cela constitue une réaction d’impuissance face à l’incapacité de briser notre volonté et au respect, à la sympathie et au soutien que la Révolution suscite parmi les peuples du monde », a affirmé l’Ambassade.
Impact sur les relations internationales
Le réintégration de Cuba sur cette liste a des implications profondes sur ses relations internationales. Selon l’Ambassade, figurer sur cette liste se traduit par « la fermeture de contrats, la perte de relations avec des institutions bancaires, des dettes, des retards dans l’envoi et la réception de fonds, de nourriture, de médicaments, de carburant, de matériaux, de pièces de rechange, entre autres difficultés avec des coûts et des conséquences incalculables pour le peuple et l’économie cubains ». De plus, à la suite de cette décision, « un voyageur visitant Cuba, par exemple, n’est pas éligible pour participer au système électronique d’autorisation de voyage (ESTA) et doit demander un rendez-vous consulaire et un visa pour entrer aux États-Unis. Ce processus peut durer plus d’un an », a assuré l’Ambassade de Cuba à Malabo.
Réaction du gouvernement cubain
Le président cubain, Miguel Díaz-Canel Bermúdez, a qualifié la décision de Trump de « moquerie et d’abus, mettant en évidence le discrédit des mécanismes unilatéraux de coercition du gouvernement des États-Unis », soulignant que la décision n’était pas surprenante, car la politique américaine envers Cuba reste marquée par l’Ordonnance Exécutive 3447, qui a officialisé le blocus contre Cuba et a atteint ses 62 ans. « Le gouvernement des États-Unis n’a pas été capable de fournir un seul argument valable pour maintenir Cuba sur cette liste injustifiée », a insisté Díaz-Canel.
Message de l’Ambassade à la communauté internationale concernant la situation
L’Ambassade de Cuba en Guinée Équatoriale a adressé un message à la communauté internationale: « Nous pensons que ces menaces n’affectent pas seulement Cuba, car demain tout pays qui ne suivra pas les ordres des États-Unis pourrait apparaître sur une liste unilatérale. Le message est celui de plus d’unité, de plus de multilatéralisme, de plus de coopération internationale et de plus de respect des principes du droit international. »
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