Africa-Press – Madagascar. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) prévoit que la tenue du premier tour de l’élection présidentielle de cette année pour le 9 novembre prochain. Le deuxième tour est envisagé pour le 20 décembre, selon la proposition que cet organe a faite et adressée au gouvernement ainsi qu’à la Haute Cour Constitutionnelle (HCC), a indiqué, hier, en conférence de presse les hauts commissaires électoraux.
Cette proposition de calendrier électoral décale un peu avec la prévision faite auparavant par le rapporteur général de la CENI, Soava Andriamarotafika, qui en se référant à la Constitution en vigueur prévoyait la tenue des deux tours de l’élection présidentielle entre le 19 novembre et le 19 décembre. L’article 47 de la loi fondamentale indique en effet que « L’élection du Président de la République a lieu trente jours au moins et soixante jours au plus avant l’expiration du mandat du Président en exercice ».
Le mandat du président en exercice devrait en effet se terminer le 19 janvier 2023 qui correspond au cinquième anniversaire de sa prestation de serment. Et compte tenu des textes en vigueur, les dates proposées par la CENI pour la tenue des deux tours de la présidentielle ne devraient pas être retenues par le gouvernement qui prendra la décision finale et la confirmera par un décret de convocation des électeurs.
Mais le président de la CENI, Andrinarisedo Dama, explique que ces deux propositions ont été bien réfléchies et que cela devrait permettre aux citoyens inscrits dans la liste électorale de participer aux deux tours de la présidentielle, puisque les dates sont en dehors des périodes de pluie, et ne tombent pas dans les périodes des fêtes de fin d’année.
La CENI a par ailleurs révélé en conférence de presse que le nombre total des électeurs inscrits dans la liste électorale depuis la campagne de refonte s’élève à 9 906 702 soit 72,88% de l’objectif qu’elle s’est fixé. Le recensement se poursuit encore, selon les membres de la Commission électorale. Il ne devrait pas s’arrêter que le 15 mai prochain, selon les dispositions de la Constitution en vigueur.
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