Africa-Press – Mali. Une série d’actions reposant sur deux piliers Répondre aux besoins de financement pour promouvoir une relance rapide, verte, durable et inclusive Nous appelons à décider rapidement d’une allocation générale de droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI, d’un montant sans précédent (650 milliards de dollars), et à la mettre en œuvre dans les meilleurs délais, ce qui devrait permettre d’accroître les réserves des pays africains de 33 milliards de dollars. Nous demandons instamment aux pays d’utiliser ces nouvelles ressources de manière transparente et efficace. En outre, nous sommes déterminés à accroître considérablement son impact en Afrique, en étudiant à titre volontaire : – le prêt de DTS au Fonds fiduciaire FRPC ; en s’appuyant sur la révision en cours du financement et des politiques concessionnels du FMI, le FMI estime que ses prêts aux pays à faible revenu pourraient être substantiels sur la période 2021-2025. Nous étudierons les options pour garantir la pérennité du compte de subvention du Fonds fiduciaire FRPC, qui permet des prêts à taux zéro ou à taux concessionnel ; – une série d’options supplémentaires, avec le FMI, la Banque mondiale et d’autres BMD, pour prêter des DTS en vue de soutenir la relance verte, résiliente et inclusive des membres du FMI, au sortir de la pandémie, conformément aux Objectifs de développement durable (ODD). Nous prenons les engagements suivants : – Soutenir une 20e reconstitution ambitieuse des ressources de l’Association internationale de développement (AID-20), accordant une attention renforcée aux sujets du capital humain (y compris au handicap et à la protection sociale), du changement climatique, de l’emploi et de la transformation économique, du genre, de la fragilité, des conflits et de la violence, et sous-tendue par les thématiques transversales de la gouvernance et des institutions, de la soutenabilité de la dette, de la technologie et de la préparation aux crises. Cela s’appuie sur le partenariat historique de l’AID avec l’Afrique, notamment sur sa réponse à la crise de la Covid-19 sous la forme de subventions et de prêts consentis à des conditions très favorables au cours des exercices 2021-2022. Nous appelons également l’AID à réfléchir à des moyens de débloquer des ressources supplémentaires pour ses membres de manière durable, en optimisant davantage son bilan financier. – Renforcer les institutions financières publiques africaines, soutenir une mobilisation accrue de la BAD au service d’un développement vert, résilient et inclusif en s’appuyant sur la 15e reconstitution des ressources du Fonds africain de développement, sur la 16e reconstitution des ressources du Fonds africain de développement (FAD-16) et sur la 7e augmentation générale de capital de la BAD, et renforcer l’implication du réseau des institutions financières africaines pour que celles-ci soutiennent la création d’emplois et les investissements sociaux et climatiques conformément aux objectifs de l’Accord de Paris. – Maintenir l’APD à un niveau ambitieux et, pour les pays développés qui se sont engagés à cet égard, s’efforcer d’atteindre les objectifs de 0,70 % du revenu national brut (RNB) consacré à l’APD, et de 0,15 à 0,20 % du RNB consacré à l’APD à destination des pays les moins avancés.
– Œuvrer au service d’une plus grande intégration de l’Afrique au sein de l’architecture financière internationale, en : o soutenant, pour les pays qui disposent d’une capacité d’endettement, le développement de marchés performants pour la dette publique, y compris d’outils pour améliorer leur accès et leur liquidité, en examinant entres autres la faisabilité d’une facilité de liquidité ; o exhortant le Groupe de la Banque mondiale, la BAD et les autres banques et fonds multilatéraux de développement, notamment le Fonds vert pour le climat et le Fonds pour l’environnement mondial, et les organismes bilatéraux de développement, à « fonctionner en système » et à améliorer d’ici à la fin de l’année 2021 les dispositifs de mobilisation des financements privés, y compris par le renforcement des instruments de partage des risques, dont les Project Based Guarantees, les Policy Based Guarantees et la couverture du risque politique dans les cas appropriés.
Sommet sur le financement des économies africaines Paris – 18 mai 2021 Liste des participants au sommet ayant adopté la déclaration Pays : Afrique du sud, Algérie, Allemagne, Angola, Arabie saoudite, Belgique, Benin, Burkina Faso, Cameroun, Canada, Chine, Comores, Congo, RD Congo, Côte d’Ivoire, Egypte, Emirats arabes unis, Espagne, Etats-Unis, Ethiopie, France, Ghana, Italie, Japon, Kenya, Mali, Maroc, Maurice, Mauritanie, Mozambique, Niger, Nigeria, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Rwanda, Sénégal, Soudan, Tanzanie, Tchad, Togo, Tunisie, Zambie. Ainsi que le Président en exercice de l’Union africaine, le Président de la Commission de l’Union africaine, le Président du Conseil européen et la Présidente de la Commission européenne