Dans le nord du Mali, les rebelles revendiquent la prise d’un nouveau camp de l’armée

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Dans le nord du Mali, les rebelles revendiquent la prise d’un nouveau camp de l’armée
Dans le nord du Mali, les rebelles revendiquent la prise d’un nouveau camp de l’armée

Africa-Press – Mali. Les militaires maliens subissent les assauts répétés des groupes armés indépendantistes alors qu’une colonne de blindés se dirige vers Kidal.

La rébellion à dominante touarègue du nord du Mali a revendiqué le 4 octobre la prise d’un nouveau camp des forces armées nationales dans le nord du pays, théâtre d’un escalade militaire depuis août.

Le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) a indiqué dans un bref communiqué sur les réseaux sociaux que le camp de l’armée à Taoussa, non loin de Bourem, dans la région de Gao, était « sous contrôle » des rebelles, sans plus de précisions.

Le HCUA est l’une des composantes de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), une alliance de groupes armés à dominante touarègue qui, après s’être soulevés contre l’État central en 2012, avaient signé l’accord de paix d’Alger en 2015.

Depuis août, plusieurs camps de l’armée ont subi les attaques de la CMA mais aussi du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda, entre Tombouctou et Gao, et même plus au sud.

Spéculations

Les assaillants s’emparent communément des positions de l’armée et repartent au bout de quelque temps, selon les rares informations et images qui remontent de ces évènements. Les autorités militaires disent généralement avoir repoussé les assaillants.

Les affirmations de tous les protagonistes sont difficilement vérifiables dans ces zones reculées, l’accès à des sources indépendantes étant compliqué.

Un convoi de l’armée composé de dizaines de véhicules et de blindés est parti lundi de Gao en direction de la région de Kidal, fief de la rébellion touarègue. Ce mouvement nourrit les spéculations sur une offensive sur Kidal, qui pourrait constituer un tournant après une décennie de conflit.

Wagner

Le GSIM a revendiqué sur les réseaux sociaux une attaque à l’engin explosif contre le cortège dans lequel se trouvent aussi, selon lui, des mercenaires du groupe de sécurité russe Wagner. Il a également revendiqué une attaque contre un convoi dans le centre.

L’armée a semblé reconnaître ces opérations dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux mercredi matin. Elle a notamment rapporté une attaque aux engins explosifs improvisés perpétrée mardi entre Gao et Anéfis, c’est-à-dire sur le chemin a priori emprunté par le convoi, sans plus de détails.

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