Africa-Press – Mali. La semaine judiciaire au Mali a été marquée par trois dossiers brûlants: le maintien en détention de l’ex-Premier ministre Moussa Mara, les recours contre la dissolution des partis politiques, et les poursuites visant deux membres du CNT.
Au cœur de la polémique, Moussa Mara reste incarcéré depuis fin juillet pour un simple tweet. Malgré l’absence de fondement juridique solide et des garanties évidentes de représentation, sa demande de liberté a été rejetée. Le verdict est attendu le 27 octobre. Le parquet a requis deux ans de prison ferme.
Par ailleurs, les avocats menant la bataille contre le décret de dissolution des partis politiques poursuivent leurs actions devant les juridictions nationales. Un premier succès a été obtenu devant le Tribunal de la Commune 1, ouvrant la voie à la Cour constitutionnelle. Les appels déposés visent à impliquer toutes les instances judiciaires, jusqu’à la Cour suprême.
Enfin, les poursuites contre deux membres du Conseil National de Transition (CNT) ont été renvoyées au 27 septembre, malgré une caution jugée excessive.
Pour les avocats, la justice malienne est à l’épreuve. Leur détermination reste intacte: défendre la Constitution, les libertés et l’État de droit.
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