Africa-Press – Mali. La Coupe d’Afrique des Nations 2025, prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc, impose déjà une pression considérable sur les clubs européens, et particulièrement sur ceux de Ligue 1. Conformément aux règlements internationaux, les joueurs sélectionnés doivent être libérés au plus tard le 8 décembre 2025 pour rejoindre leur équipe nationale.
Cependant, un nouveau règlement de la FIFA, qui permet aux clubs de retenir leurs joueurs jusqu’au 15 janvier 2026, vient complexifier la situation et créer une zone de tension entre clubs et sélections africaines.
Malgré ces tiraillements, plus d’une cinquantaine de joueurs quitteront bel et bien la Ligue 1 pour participer au tournoi continental. Un véritable casse-tête pour plusieurs équipes françaises, surtout celles déjà en difficulté au classement.
La Ligue 1 française, riche en internationaux africains, sera l’un des championnats les plus impactés. Environ cinquante joueurs pourraient être mobilisés pour la CAN, une perte lourde en pleine période de préparation pour la seconde partie de saison.
À Nice par exemple, l’entraîneur Frank Haise pourrait être privé de plusieurs cadres:Yehvann Diouf et Antoine Mendy (Sénégal),Hicham Boudaoui(Algérie), Terem Moffi(Nigéria), Jérémie Boga(Côte D’Ivoire), Ali Abdi(Tunisie).
Un scénario similaire se dessine dans d’autres clubs de l’élite, contraints de revoir leur organisation sur plusieurs postes clés tels gardiens, défenseurs, milieux créateurs ou attaquants de pointe.
Même si la Ligue 1 française observe une trêve durant cette période, les conséquences seront bien réelles: préparation hivernale perturbée, absence de leaders techniques, retours tardifs après la CAN, risques accrus de fatigue ou de blessures.
Dans un championnat où chaque point compte, les équipes devront jongler entre prudence, réajustements tactiques et gestion intelligente de leur effectif.
La CAN 2025 s’annonce ainsi comme un défi majeur non seulement pour les sélections africaines, mais aussi pour les clubs français, appelés à faire preuve de créativité et de résilience.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Mali, suivez Africa-Press
