Africa-Press – Niger. Une Académie Africaine des Sciences de la Santé a été inaugurée au sein de l’Université Mohamed VI des Sciences et de la Santé ce samedi 29 novembre à Dakhla, en présence de nombreuses personnalités dont le Ministre du Niger de la Santé et de l’Hygiène Publiques, le Colonel-major Garba Hakimi.
Cette cérémonie s’est déroulée en marge du premier sommet africain sur les systèmes de santé et la souveraineté sanitaire qui se tient dans cette province australe du Maroc.
Les responsables présents ont procédé à la coupure du ruban et effectué la visite guidée des locaux.
Le professeur Mohamed Andaoui, président de l’université Mohamed VI des sciences et de la santé a assuré que l’académie est prête à fonctionner avec la mise en place du secrétariat général et de ses instances.
« La structure répond aux besoins de nos pays en médecins et professionnels de la santé et des sciences infirmières », a-t-il précisé.
L’AAHS se veut un moteur de transformation pour la souveraineté sanitaire africaine à travers une stratégie centrée sur la recherche, la formation et l’innovation, selon ses promoteurs.
l’Académie entend promouvoir des solutions adaptées aux besoins spécifiques des pays africains.
Ce projet s’inscrit dans une démarche de coopération Sud-Sud, plaçant les Africains au cœur des réponses aux défis sanitaires qui les concernent.
En fédérant des experts de divers domaines, l’Académie ambitionne de bâtir des réseaux multidisciplinaires à l’échelle continentale. Ces collaborations permettront de concevoir des projets de recherche ambitieux tout en renforçant les compétences locales à travers des formations de haut niveau.
L’Académie s’appuie sur des partenariats solides avec des organisations internationales telles que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et des acteurs de l’industrie pharmaceutique. Ces alliances visent à accélérer le développement de solutions novatrices pour la santé publique, à améliorer les systèmes de soins et à lutter efficacement contre les pandémies.
Une des pierres angulaires de cette initiative réside dans l’intégration de la technologie à travers une plateforme de Big Data en santé. Ce dispositif, dédié à la collecte et à l’analyse de données, permettra d’affiner les politiques publiques et d’apporter des réponses ciblées aux besoins des populations.
Un observatoire pour la santé publique en Afrique
L’AAHS se distingue également par son rôle d’observatoire continental. Grâce à une analyse approfondie des données sanitaires, elle fournira aux décideurs marocains, africains et internationaux des outils d’aide à la décision pour relever les défis de santé publique. La gestion des crises sanitaires, la lutte contre les maladies infectieuses ou encore la santé environnementale figurent parmi ses priorités.
Le choix de Dakhla pour accueillir cette institution n’est pas anodin. Située à la croisée des dynamiques africaines et internationales, la ville symbolise une ouverture sur le continent et le monde. Elle offre un cadre idéal pour réunir experts, décideurs et chercheurs dans un dialogue constructif visant l’excellence et l’innovation.
L’Académie Africaine des Sciences de la Santé aspire à devenir un centre névralgique pour l’innovation en santé. En organisant des colloques scientifiques, des congrès internationaux et des formations certifiantes, elle favorise la mutualisation des connaissances et le développement des solutions durables.
En œuvrant pour l’amélioration des systèmes de santé africains, l’AAHS s’inscrit dans une vision ambitieuse: faire de l’Afrique un acteur incontournable sur la scène mondiale de la santé. Grâce à cette initiative, la Fondation Mohammed VI des Sciences et de la Santé réaffirme son engagement en faveur du bien-être des populations et du développement humain durable sur le continent.
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