Africa-Press – Niger. Le Gouverneur de la région de Tillabéri, le Lieutenant-colonel Maina Boukar a présidé, ce lundi 1er décembre 2025 dans la salle de réunion de son Cabinet, l’ouverture des travaux de la 11ème Session du Conseil Régional de l’Enseignement et de la Formation Professionnels et Techniques (CREFPT).
Placée sous le thème « Enjeux et perspectives de la gouvernance des établissements de l’EFTP au Niger », cette 11ème session a vu la participation des autorités administratives et coutumières, des experts en formation professionnelle et technique, ainsi que des responsables des forces de défense et de sécurité.
Les objectifs de cette session sont à la fois clairs et ambitieux, notamment l’élaboration d’un état des lieux de l’EFTP dans la région, ainsi que l’examen des enjeux et des perspectives liés à la gouvernance des établissements de formation.
Dans son discours, le Gouverneur Maina Boukar a souligné que la tenue de cette session intervient dans un contexte national marqué par une volonté manifeste des plus hautes autorités du Niger, sous la conduite éclairée du Général d’Armée Abdourahamane TIANI, Président de la République, Chef de l’État, et du Premier Ministre, Ministre de l’Économie et des Finances, Monsieur Ali Mahaman Lamine Zeine, de replacer le développement du capital humain au cœur des priorités nationales.
Le Gouverneur de la Région de Tillabéri a rappelé que « face aux défis économiques engendrés par les sanctions régionales et de certains partenaires techniques et financiers, le Niger s’est doté du Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie (PRSP), qui remplace désormais le PDES 2022-2026 », précisant que ce programme met un accent particulier sur le renforcement des connaissances et des compétences des populations, faisant de l’EFTP un cadre stratégique pour la relance socio-économique.
Selon le Lieutenant-colonel Maina Boukar, « notre pays a mis en place d’importants instruments politiques et institutionnels pour mieux encadrer ce secteur, notamment la création du Conseil National de l’Enseignement et de la Formation Professionnels et Techniques (CNEFPT), un cadre consultatif permanent de pilotage et d’orientation, doté de représentations régionales (CREFPT) et départementales (CDEFPT) ».
Abordé le choix du thème de cette 11ème session, M. Maina Boukar a affirmé qu’il « s’agit d’un choix axé sur un modèle de gouvernance efficace qui permettra de transformer les établissements de l’EFTP en moteurs dynamiques de compétences adaptées au marché du travail ». Pour ce faire, le Gouverneur Maina Boukar a souligné que la région de Tillabéri possède un potentiel humain considérable qui n’attend qu’à être formé, accompagné et valorisé, soulignant que ce système de formation professionnelle de haute qualité peut répondre de manière efficace à ce besoin, notamment en dotant la jeunesse de compétences pratiques et techniques indispensables à son intégration dans la vie active et à sa contribution au développement local.
Aussi, a-t-il exhorté l’ensemble des participants à cette rencontre à faire preuve d’esprit critique, d’écoute attentive et de créativité durant les travaux, afin que les conclusions et recommandations issues de cette session puissent renforcer la cohérence des interventions, stimuler les initiatives locales et favoriser une articulation plus harmonieuse entre formation et emploi.
Auparavant, dans son mot de bienvenue, l’Administrateur Délégué de la Commune urbaine de Tillabéri, le Commissaire Divisionnaire de Police Ousseini Amadou, après avoir chaleureusement accueilli tous les participants à cette rencontre, a rappelé que cette importante réunion traduit la volonté constante des plus hautes autorités du pays de faire de l’enseignement et de la formation professionnels et techniques un levier stratégique pour le développement, l’employabilité des jeunes et la lutte contre la pauvreté.
Par la même occasion, l’AD de la commune urbaine de Tillabéri a formulé le vœu que les travaux de cette session se déroulent dans un esprit de responsabilité, de partage et de concertation, et qu’ils aboutissent à des recommandations solides et pertinentes pour l’avenir du Niger.
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