Africa-Press – Niger. Dosso a abrité, lundi 1er décembre, la 10è session ordinaire du Comité National de Pilotage du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS 2). La cérémonie a été placée sous la présidence du secrétaire général adjoint du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Laouali Ali, par ailleurs président du comité de pilotage, en présence du secrétaire général adjoint de la région de Dosso, M. Hamadou Hassane Mamoudou, du conseiller du ministre de l’agriculture, du coordonnateur national du PRAPS2, des représentants des Ministères et institutions partenaires de mise en œuvre du PRAPS 2, des partenaires techniques et financiers et de nombreux invités.
Au cours de cette session, les membres du comité de pilotage ont passé en revue le bilan annuel de mise en œuvre des activités du PTBA 2025 et le plan de travail et budget annuel au titre de l’année 2026. Dans son discours d’ouverture, le secrétaire général adjoint du Ministère de l’Agriculture et de l’Elévage, M. Laouali Ali, a présenté le projet approuvé par la Banque Mondiale le 1er juin 2021 pour une durée de 6 ans, avec un budget total de 110 millions de dollars américain. L’objectif du PRAPS 2 est d’améliorer la résilience des pasteurs et des agropasteurs dans certaines zones cibles de la région du Sahel, ce qui, a indiqué M. Laouali Ali, s’inscrit parfaitement dans la continuité des réformes ambitieuses actuellement engagées par les plus hautes autorités du Niger pour refonder l’économie rurale et l’indépendance alimentaire dans le pays.
Après quatre années de mise en œuvre, a indiqué le secrétaire général adjoint du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, le projet a enregistré des résultats appréciables à travers ses différentes composantes et, ce, en dépit de l’application de la politique opérationnelle 7.30 par la Banque Mondiale, politique marquée par une pause sur le décaissement du 2 août 2023 au 17 mai 2024 et une suspension du décaissement de juillet à octobre 2025.
Le coordonnateur du PRAPS 2, Dr Atté Issa, a mis l’accent sur le contexte sur lequel ce projet de PTBA, le plan de développement a été élaboré. Il a saisi l’opportunité pour remercier les partenaires de mise en œuvre pour leur accompagnement. Le PRAPS 2, a-t-il souligné, reste ouvert pour toutes les orientations stratégiques afin que les bénéficiaires des activités du projet en tirent profit.
Les participants à la session du comité de pilotage du PRAPS2 ont mis à profit leurs travaux pour visiter quelques réalisations du projet. La première étape a été consacrée à l’incinérateur de la direction régionale de l’élevage de Dosso. Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre de la composante amélioration de la santé animale et contrôle des médicaments vétérinaires, le PRAPS 2 a installé des incinérateurs dans les directions régionales de l’élevage d’Agadez, Dosso, Maradi, Tahoua, Tillabéri et Zinder pour un coût de 223 125 000 FCFA, dont 37 187 500F pour l’incinérateur de Dosso. La deuxième visite a conduit la délégation à la ferme moderne de production laitière couplée à la production de fourrage de M. Abdou Majid Badarou. L’objectif de ce projet situé à une dizaine de kilomètres de Dosso, sur la route de Mokko, est d’améliorer le ravitaillement de la ville de Dosso en lait naturel de qualité. Le projet a investi une somme de plus de 14 millions à cet effet et le promoteur a dégagé une enveloppe de 6 millions comme apport personnel. Couvrant une superficie de 4 ha, cette ferme dispose d’un forage et d’une installation. Le promoteur a également entrepris une production fourragère sur 0,5 ha de superficie. La délégation a beaucoup apprécié les différentes réalisations qui, selon le promoteur, ne sont qu’un début.
La dernière visite a été consacrée à la mini-charcuterie moderne de Dosso de Amadou Abdou Issaka, sur la route de Niamey. Subventionnée par le PRAPS pour un montant de plus de 14 millions de francs avec un apport du promoteur de plus de 6 millions de francs, cette charcuterie vise comme à doter la ville de Dosso d’une charcuterie moderne d’excellence, respectueuse de l’environnement et répondant aux normes de qualité. La charcuterie emploie actuellement 12 personnes. La mission qui a visité les différentes installations de cette charcuterie a beaucoup apprécié la qualité du service.
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