La Banque mondiale prévoit une croissance soutenue à compter de 2021

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croissance devrait atteindre 5,5 % en 2021 et passer à 10 % en 2023. C’est ce qu’indique un récent rapport de la Banque mondiale sur le Niger qui analyse l’impact de la crise sanitaire sur l’économie du pays et établit des prévisions.

Ainsi, cette croissance devrait être tirée par la réouverture de la frontière avec le Nigéria et un accroissement des investissements directs étrangers (IDE), entre autres. « L’agriculture bénéficierait de la réouverture de la frontière avec le Nigeria, l’industrie, de la reprise de la demande mondiale de produits pétroliers, tandis que l’activité des services devrait augmenter avec l’assouplissement progressif des restrictions liées à la pandémie. Du côté de la demande, l’investissement privé croîtra régulièrement », indique le rapport.

« La croissance augmentera progressivement, pour atteindre 10 % en 2023, à mesure que les effets de la pandémie se dissiperont aux niveaux local et national ; et grâce à la mise en service du pipeline Niger-Bénin », poursuit l’étude qui indique en outre que cette croissance aura des effets positifs sur la réduction de la pauvreté dès 2021. « Avec l’économie se développant à un rythme accéléré, le taux de pauvreté devrait baisser à 41 % ».

La Banque mondiale met toutefois en garde contre une certaine forme de complaisance avec la mise en service du pipeline Niger-Bénin. « L’essor du secteur des ressources naturelles pourrait ne pas suffire à relancer l’économie et accroître les revenus du gouvernement. Au contraire, une exacerbation de la surdépendance économique du Niger vis-à-vis des exportations de matières premières représenterait une source supplémentaire de risques qui entraverait la croissance », concluent les experts de l’institution de Bretton Woods, signe que l’économie nigérienne a tout intérêt à se diversifier.

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