Prix des Céréales au Niger: Stabilité Générale Observée

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Prix des Céréales au Niger: Stabilité Générale Observée
Prix des Céréales au Niger: Stabilité Générale Observée

Africa-Press – Niger. Au cours de la semaine du mercredi 19 au mardi 25 novembre 2025, les marchés céréaliers ont montré une stabilité quasi-générale des prix moyens. Le prix du maïs a même reculé de 2%. Les légères fluctuations observées sur les marchés ne modifient pas la trajectoire globale du mil, du sorgho et du riz importé, des céréales qui demeurent orientées vers une stabilité relative. Cette situation traduit un équilibre global entre l’offre et la demande, soutenue par des disponibilités satisfaisantes sur l’ensemble du territoire. La baisse observée sur le maïs, s’explique par des arrivages abondants et une demande commerciale moins soutenue.

Le bulletin hebdomadaire des céréales du Système d’Information sur les Marchés Agricoles (SIMA) indique, au cours de la semaine du mercredi 19 au mardi 25 novembre 2025, les prix affichent des replis significatifs de –25% pour le mil, –28 % pour le sorgho, -35% pour le maïs et –28% pour le riz importé. Ces baisses sont liées à une offre abondante résultant d’une bonne performance agricole, à une gestion améliorée des stocks publics et privés, ainsi qu’à des perspectives favorables pour la campagne agro-pastorale 2025.

Selon le SIMA, le marché du mil maintient une dynamique globalement stable. Le prix moyen national du sac de 100 kg évolue légèrement en passant de 20 767 FCFA à 20 815 FCFA, une variation marginale qui n’affecte pas la tendance générale. En effet, le prix reste nettement inférieur, affichant un repli de –25% par rapport à la même période de 2024. Cette baisse, contribue à réduire la pression sur les ménages consommateurs et reflète les effets positifs des mesures de stabilisation du marché. Par rapport à la moyenne quinquennale (2020–2024), le SIMA affirme que le niveau actuel demeure également en retrait d’environ –12%, confirmant une tendance structurellement détendue sur le marché du mil.

A l’image de celui du mil, le marché du sorgho demeure également stable cette semaine. Le prix moyen national du sac de 100 kg évolue très légèrement, passant de 18 403 FCFA à 18 405 FCFA, une tendance qui reflète un équilibre relatif entre l’offre et la demande. A Niamey, le prix du sac de 100 kg enregistre une légère hausse de 1%, s’établissant à 19 000 FCFA de façon uniforme sur les marchés de la capitale.

Au cours de la même semaine, le Système d’Information sur les Marchés Agricoles confirme que le marché du maïs présente une orientation baissière. Le prix moyen national du sac de 100 kg passe de 18 577 FCFA à 18 260 FCFA, soit une baisse de 2%. Cette évolution, traduit une offre abondante face à une demande moins soutenue, dans un contexte globalement favorable à la commercialisation des produits locaux. Dans la capitale Niamey, les marchés affichent une légère hausse de 1%, avec un prix uniforme de 17 000 FCFA le sac de 100 kg.

Dans ce bulletin hebdomadaire, le SIMA soutient que le marché du riz importé affiche une accalmie. Le prix moyen national du sac de 25 kg reste quasiment inchangé, passant de 11 529 FCFA à 11 515 FCFA, ce qui traduit une stabilité quasi parfaite des prix. Cette situation, selon le SIMA, reflète l’efficacité des mécanismes publics de régulation et la bonne structuration des circuits d’approvisionnement qui permettent de sécuriser les flux logistiques, d’atténuer l’impact de la hausse des coûts du transport et de garantir une disponibilité régulière du produit sur les marchés. Sur le plan spatial, le SIMA indique que des écarts régionaux sont observés, avec des prix variant entre 10 000F et 15 000 FCFA le sac de 25 kg selon l’accessibilité des zones, les coûts logistiques et l’organisation des circuits commerciaux.

A Niamey par exemple, le marché présente une légère hausse de 1%, avec un prix uniforme de 11 000 FCFA sur l’ensemble des marchés. Cette stabilité maîtrisée traduit une coordination efficace entre acteurs publics et privés et une gestion optimale des flux commerciaux, ce qui assure au consommateur un accès constant et abordable au riz importé, malgré un contexte économique toujours contraignant.

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