Retrait des forces américaines – Des discussions bien engagées

8
Retrait des forces américaines - Des discussions bien engagées
Retrait des forces américaines - Des discussions bien engagées

Africa-Press – Niger. Dans le cadre des négociations en cours entre le gouvernement américain et le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (Cnsp), l’ambassadrice américaine au Niger Kathleen FitzGibbon et le général de division Ken Ekman, directeur de la stratégie, de l’engagement et des programmes du Commandement américain pour l’Afrique, rencontreraient des responsables du Cnsp à Niamey le 25 avril. Ce pour entamer des discussions sur un retrait ordonné et responsable des forces américaines du Niger, rapporte une déclaration de presse du porte-parole du ministère américain de la défense publiée mercredi 24 avril 2024.

Selon l’Agence nigérienne, de presse qui cite le porte-parole du pentagone dans sa déclaration, « Dans la semaine du 29 avril, le secrétaire adjoint à la Défense pour les opérations spéciales et les conflits de faible intensité Christopher Maier et le lieutenant-général Dag Anderson, directeur du développement des forces interarmées de l’état-major interarmées, tiendront des réunions de suivi à Niamey pour coordonner ce processus de retrait en toute transparence et le respect mutuel »

Selon le responsable du ministère américain de la défense « les États-Unis sont fiers de la coopération en matière de sécurité et du sacrifice partagé des forces américaines et nigériennes, un partenariat qui a efficacement contribué à la stabilité du Niger et de la région »

« Les États-Unis se félicitent de l’intérêt du Cnsp pour le maintien de relations bilatérales solides, se réjouit le porte-parole Mattew Miller qui annonce que « le secrétaire d’État adjoint Kurt M. Campbell se rendra à Niamey dans les prochains mois pour discuter de la collaboration en cours dans des domaines d’intérêt commun »

Depuis quelques mois, la Transition militaire aux affaires à Niamey et une partie de la population , réclament le départ des forces américaines évaluées à plus de 1000 hommes et stationnés au Niger

Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a constaté la diffusion, ce jeudi 25 avril 2024, sur les ondes et les plateformes numériques de BBC-Afrique et de VOA d’un article accusant l’armée burkinabè d’exactions sur des populations civiles.

Ces accusations font suite à la publication d’un document par l’ONG Human Rights Watch sur son site internet. Le CSC a décelé dans le contenu dudit article d’énormes déclarations péremptoires et tendancieuses contre l’armée burkinabè sans éléments de preuve tangible, d’autant plus que le même article invite à une enquête indépendante.

Cette approche porte atteinte aux principes cardinaux du traitement de l’information, en ce qu’elle constitue une désinformation de nature à porter le discrédit sur l’armée burkinabè. Elle est, en outre, susceptible de créer des troubles à l’ordre public au regard des dispositions de l’article 130 de la loi 059- 2015/CNT portant régime juridique de la radiodiffusion sonore et télévisuelle au Burkina Faso.

A cet effet, au regard de l’urgence et de la gravité des faits, le CSC a décidé, conformément à ses prérogatives en la matière, de la prise de mesures conservatoires. Ainsi, par appels téléphoniques, il a enjoint à la BBC et à la VOA, à travers leurs correspondants au Burkina Faso, d’arrêter immédiatement la rediffusion du programme incriminé sur tous ses supports de diffusion.

En outre, le Collège des conseillers, réuni en session extraordinaire, a décidé de la suspension des programmes des deux radios internationales émettant à Ouagadougou pour une durée de deux semaines à compter de la notification de ladite décision. Dans le même ordre, le Collège a enjoint aux Fournisseurs d’Accès à Internet (FAI) de suspendre l’accès aux sites internet et les autres plateformes numériques de la BBC, de la VOA et de l’ONG HUMAN RIGHTS WATCH à partir du territoire burkinabè.

Enfin, le CSC invite l’ensemble des médias à s’abstenir de relayer, à travers leurs différents supports, cet article tendancieux et qui est de nature subversive. En tout état de cause, tout contrevenant s’expose aux sanctions prévues par les textes en vigueur.

Pour plus d’informations et d’analyses sur la Niger, suivez Africa-Press

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here