Africa-Press – São Tomé e Príncipe. Un atelier de trois jours favorise le dialogue entre syndicats, employeurs et gouvernement pour renforcer les relations de travail dans le pays.
L’Organisation internationale du travail (OIT) soutient São Tomé-et-Príncipe dans l’élaboration de stratégies visant à améliorer les mécanismes de résolution des conflits du travail. À travers un atelier de trois jours, lancé ce mercredi 23 avril à l’Hôtel Praia, l’OIT entend renforcer la capacité des parties concernées — syndicats, employeurs et gouvernement — à gérer efficacement les différends professionnels.
L’objectif principal est de trouver des solutions pratiques et durables aux blocages affectant le processus de négociation collective, en mettant l’accent sur le respect des accords signés entre les parties.
Lors de la cérémonie d’ouverture, le ministre du Travail, de la Solidarité et de la Sécurité sociale, Jourcerll Ramos, a souligné l’engagement du gouvernement à collaborer avec tous les partenaires sociaux pour construire un système de travail plus juste et efficace. « Nous sommes ouverts au dialogue et prêts à travailler à l’amélioration des relations du travail, avec le soutien technique de l’OIT », a-t-il assuré.
Albertino Castro, représentant des centrales syndicales, a mis en évidence l’absence d’un Tribunal du travail comme l’un des principaux défis pour résoudre les conflits entre travailleurs et employeurs. « Ce vide institutionnel a rendu difficile l’application effective des accords et prolongé les blocages », a-t-il alerté.
De son côté, le président de la Chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture et de services (CCIAS), Kélvio da Mata, représentant les employeurs, a salué l’initiative de l’OIT, la considérant essentielle pour la construction d’un environnement de travail plus stable et prévisible.
Yosee-Bladine Ongotto, représentante de l’OIT pour le Cameroun, la Guinée équatoriale et São Tomé-et-Príncipe, a félicité les efforts du gouvernement et réaffirmé la disponibilité de l’organisation à continuer d’apporter un soutien technique et institutionnel. « Il est essentiel que tous les acteurs impliqués comprennent leurs rôles et responsabilités dans la construction d’un dialogue social efficace », a-t-elle souligné.
L’événement a également compté sur la présence de la ministre de la Justice, des Affaires parlementaires et des Droits des femmes, ainsi que des représentants des organisations syndicales et patronales. Les discussions se poursuivront dans les prochains jours avec la présentation de propositions et de modèles pouvant être adaptés à la réalité nationale afin de promouvoir une plus grande stabilité dans le secteur du travail.
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