’’A l’ombre des voix’’, une compilation de récits d’expériences vécues lors du confinement

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’’A l’ombre des voix’’, une compilation de récits d’expériences vécues lors du confinement
’’A l’ombre des voix’’, une compilation de récits d’expériences vécues lors du confinement

Africa-Press – Senegal. La section sénégalaise de la Communauté africaine de culture (CACSEN) a publié un essai collectif intitulé ’’A l’ombre des voix’’, une compilation des récits d’expériences vécues et racontées par ses 16 auteurs dans un contexte ’’d’incertitudes engendrées’’ par la propagation du coronavirus.

L’ouvrage collectif, placé sous la direction du professeur Alpha Amadou Sy et Ibrahima Wane, est une initiative de la section sénégalaise de la Communauté africaine de culture (CACSEN), qui se veut « une polyphonie qui repeint la condition humaine ».

’’Nous pensons qu’il était important de saisir ce moment pour permettre à ceux qui ont déjà l’habitude de penser le monde de rendre compte de leur introspection et la diversité des auteurs rend compte du besoin commun de partage et d’extension’’, a indiqué, samedi, l’un des co-auteurs de l’essai, Ibrahima Wane.

S’exprimant lors de la cérémonie de dédicace de l’ouvrage de 120 pages, il a dit que ‘’l’appel à texte de la CACSEN, lancé depuis deux ans et trois mois était assez long et lourd, invitait des personnes de plusieurs horizons à se saisir cette aventure’’.

’’Il s’agit donc pour nous de les pousser à rendre compte de l’expérience inédite, autrement, de raconter l’indicible car nous savons tous ce qu’est le langage de la réalité’’, a t-il expliqué.

’’C’est pourquoi, nous avons mis l’accent sur la voix au lieu de faire un truc autour du confinement, autour de la parole et des textes comme habile refuge, arme et instrument parce que c’est extrêmement important de mettre cette parole en scène’’, a-t-il ajouté.

’’En lisant les textes que nous avions reçus, nous nous rendions compte qu’une partie de leurs auteurs était dans cette aventure de confier au verbe, ce qui était entrain d’être leur vécu du momen’’, a t-il poursuivi.

Selon lui, ’’d’autres ont été encouragés par cet appel à consigner par la parole et les textes, les émotions et les idées qui étaient entrain de les visiter et nous étions chargés de les encourager à accoucher’’.

’’Nous pouvons dire à l’heure du bilan que les échos de l’appel ont dépassé nos attentes parce qu’en faisant la cartographie de ceux qui ont été sélectionnés, on note plusieurs parties du Sénégal, le Cameroun, le Maroc, le Comores, la France, le Canada entre autres’’, a-t-il relevé.

Il a signalé que dans cet ouvrage, cohabitent aussi bien des auteurs confirmés qu’on peut dire primés mais aussi des débutants, des universitaires, des psychologues, des artistes des médecins, des journalistes et des communicants etc.

’’Au total, nous avons 16 auteurs, dont sept femmes et neuf hommes’’, a-t-il précisé.

Selon lui, cette diversité, un peu des horizons et des profils, leur a permis d’arriver à une sorte de polyphonie à la rédaction des 22 textes, avec une diversité de teneurs.

’’Certains se sont chargés de la confession, d’autres la narration, l’exorcisme, la prière (…)’’, a-t-il souligné.

Il a ajouté que cette polyphonie est également reflétée par l’œuvre de Kalidou Kassé intitulée : ‘’Temps signifiant’’ qui rend compte à la fois de cette nouvelle mais aussi du contexte ou des mots qui ont été utilisés pendant la première vague de la pandémie de coronavirus.

’’A l’arrivée, nous pouvons dire que nous retombons sur deux constats, à savoir le rapport de la crise à la créativité et la façon de laisser des traces’’, a-t-il souligné.

’’En laissant des traces de cette expérience inédite, on esquisse également des voies vers le mieux-être puisque les traces sont également un chemin’’, a-t-il souligné.

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