Africa-Press – Senegal. Depuis presque une semaine, à Guédiawaye, dans la commune de Sam Notaire, les écoles du privé composent sous haute surveillance policière pour éviter d’être délogées par les élèves du public. Ces derniers ne veulent pas être les agneaux du sacrifice dans le bras de fer entre l’Etat et les enseignants.
Grève
A Guédiawaye, Sam Notaire, les écoles du privé (Baobab, Gaston Berger, Khadi Niane, entre autres) sont surveillées par la police de 8h à 13h pour permettre à leurs pensionnaires de bien dérouler leur programmes. Mais, à chaque mouvement de grève des enseignants, les élèves du Lycée de Pikine, Banque Islamique, Pikine Est, etc sont engagés pour déloger leurs camarades du privé.
Riposte
Les forces de l’ordre repoussent avec des lacrymogènes les assauts des élèves du public. La situation des élèves du public abandonnés à leur sort dans la rue, occasionne des réactions de révolte qui entraînent des attaques sur des établissements scolaires du privé. L’enseignement, qu’il soit public ou privé, reste un et indivis dans notre pays, dont le devenir dépend d’un système éducatif performant.
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