Africa-Press – Senegal. Le Directeur de la Communication Ousseynou Dieng, a souligné, mardi, la nécessité de faire un plaidoyer permettant à l’Afrique de conserver le peu de spectres de radiodiffusion qui lui reste.
’’Aujourd’hui, il s’agit de faire un plaidoyer lors de la prochaine conférence mondiale de radiodiffusion pour défendre les positions de l’Afrique et lui permettre de conserver le peu de spectres qui lui reste’’, a-t-il déclaré lors de l’atelier de travail sur le futur du spectre pour la radiodiffusion.
Selon lui, l’enjeu est de savoir comment l’Afrique peut prendre en charge les défis liés à l’Agenda 2063, où la question de la communication constitue le levier le plus important.
’’En Afrique, nous avons encore besoin des canaux pour le développement des chaînes de télévisions et des radios en vue de promouvoir la culture et de permettre le rayonnement du continent’’, a-t-il poursuivi.
A l’en croire, la question est de savoir comment concilier et faire cohabiter le mobile et le broadcast.
’’Nous avons des fréquences qui étaient réservées à l’audiovisuel, mais avec le développement du numérique, il faut tout faire pour réaménager les bandes des fréquences’’, a-t-il souligné.
La représentante du Directeur générale de l’Union africaine de radiodiffusion (UAR), Evelyne Faye, a indiqué que cette rencontre se tient au moment où le progrès technologiques met le monde face à des nouveaux défis.
Pour que les nouvelles fréquences soient attribuées, il faut savoir gérer les spectres de radiodiffusion, a-t-elle souligné.
’’Cette gestion est une problématique très complexe tant pour les experts que les gouvernements’’, a-t-elle expliqué.
Cependant, Mme Faye a noté qu’en raison des nombreuses contraintes auxquelles font face les radiodiffuseurs africaines, la radiodiffusion terrestre demeure la principale plateforme de distribution, offrant une télévision gratuite et une couverture mondiale fiable.
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