Africa-Press – Senegal. Le président exécutif par intérim de l’Organisation nationale des droits de l’homme (ONDH), Me Samba Thiam, dit beaucoup attendre de ses prédécesseurs au sein de cette organisation, pour l’accomplissement de sa mission.
Dans un entretien avec l’APS, il a dit vouloir s’inspirer de Me Sidiki Kaba, le deuxième président de l’ONDH, et de Me Mame Bassine Niang, la première Sénégalaise admise au barreau de Dakar (1975), décédée en 2013, qui fut également la première personne à avoir dirigé ladite organisation, dès sa création en 1987.
Samba Thiam veut tirer profit de l’expérience des avocats Boucounta Diallo et Assane Dioma Ndiaye.
M. Diallo a succédé à Sidiki Kaba à la présidence de l’ONDH, qu’il a dirigée pendant six ans. L’organisation a ensuite été pilotée, de 2007 à 2010, par Assane Dioma Ndiaye.
Samba Thiam, désigné président exécutif par intérim de l’organisation de défense des droits de l’homme, souhaite s’appuyer sur d’autres personnalités, dont les anciens ministres Madické Niang, Serigne Diop et Ibrahima Fall.
L’ONDH réunissait d’autres illustres militants tels que le juge Kéba Mbaye, Ousmane Tanor Dieng, Bara Diouf et le professeur Moustapha Sourang, aujourd’hui décédés.
Aujourd’hui, l’Organisation nationale des droits de l’homme veut être ‘’très ouverte’’ et fédérer des juristes, des journalistes, des médecins, des experts immobiliers et des professionnels d’autres secteurs d’activité, selon M. Thiam.
L’ONDH va procéder au recensement de ses membres, a-t-il dit.
Avocat de formation et enseignant à la faculté des sciences juridiques et politiques de l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de Dakar, Me Thiam est ancien directeur de l’Institut des droits de l’homme et de la paix de ladite université, de 2011 à 2022.
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