Africa-Press – Senegal. Une trentaine d’instructeurs des armées sénégalaises prennent part à un atelier de formation en droit international humanitaire (DIH) ouvert, mardi, à Dakar, a constaté l’APS.
L’atelier de formation des formateurs en droit international humanitaire est à l’initiative du Comité international de la Croix-rouge (CICR) en collaboration avec l’état-major des armées sénégalaises.
« Il s’agit d’une formation visant à étoffer le nombre d’officiers, de sous-officiers des différentes branches des armées outillés en matière de techniques de formation mais aussi en matière de substance sur le Droit international humanitaire afin de pouvoir le vulgariser auprès des unités opérationnelles », a déclaré Christian Munzero.
Munzero, chef adjoint de la Délégation régionale du Comité international de la Croix-Rouge à Dakar, intervenait lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de formation prévu sur quatre jours à l’amphithéâtre de l’État-Major Général des Armées, au Camp Dial Diop.
Il a fait part de la volonté du CICR, de réactiver ce type d’activité afin de pérenniser cette formation et garantir que cette expertise soit maintenue au sein des Armées.
« Je ne peux que vous exhorter à profiter de ces moments d’échanges pour rafraîchir au maximum vos connaissances pour la mission qui vous sera certainement confiée à savoir exercer le rôle et les taches de formateur au sein des Armées ainsi qu’enseigner le DIH, ses principes essentiels et son application », a-t-il lancé aux participants.
« L’objectif ultime, c’est de pouvoir renouveler le vivier d’instructeurs de formation, chargés de contribuer à la diffusion du DIH au sein des Armées et son intégration dans les procédures militaires », a pour sa part, indiqué, le lieutenant-colonel, Khadessa Sy, chef de division Genre à l’Etat-major des Armées sénégalaises.
Elle représentait à l’ouverture des travaux de la formation, le Général, chef d’Etat-major général des Armées.
Lieutenant-Colonel, Khadessa Sy, a rappelé qu’entre les Armées sénégalaises et le CICR, « c’est un long partenariat, une longue tradition d’activités conjointes, opérationnelles de sensibilisation et de formation des militaires sur le DIH ».
Un document remis à la presse rappelle que le Sénégal a ratifié les Conventions de Genève et les Protocoles additionnels qui engagent les Etats parties à respecter et à faire respecter le DIH, un ensemble de règles qui, pour des raisons humanitaires, cherchent à limiter les effets des conflits armés.
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