Médecine Psychédélique: des Essais Stupéfiants

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Médecine Psychédélique: des Essais Stupéfiants
Médecine Psychédélique: des Essais Stupéfiants

Africa-Press – Senegal. LSD, psilocybine, MDMA… les psychédéliques reviennent en force comme remèdes possibles aux maladies de l’esprit. Les effets négatifs de ces substances (hallucinations visuelles, perte de conscience de soi) ont longtemps jeté la suspicion sur leur éventuel usage à des fins médicales. Mais de nombreuses études démontrent aujourd’hui leur efficacité dans le cadre de thérapies encadrées par un suivi psychologique.

Diminuer l’état anxieux

Ainsi, la psilocybine (extraite de champignons hallucinogènes) est parvenue à diminuer l’état anxieux de patients atteints de cancer dans une expérience de 2016. Et en 2022, le psychiatre britannique Guy Goodwin a prouvé qu’elle vient à bout d’une dépression résistante chez 40 % des patients testés.

La même année, une équipe américaine a expérimenté avec succès l’effet de la substance pour réduire l’addiction à l’alcool. Le LSD va être évalué dans le même but par une équipe française de l’hôpital Henri-Mondor à Créteil (Val-de-Marne). Quant à la MDMA, substance active de l’ecstasy, elle pourrait bientôt être utilisée dans les thérapies de stress post-traumatique. Elle aiderait les victimes, qui se sentent responsables de l’événement, à se défaire de leur sentiment de culpabilité.

La croissance des connexions neuronales favorisée

On sait que ces psychédéliques stimulent la production de sérotonine, neurotransmetteur régulateur de l’humeur. Récemment, on a découvert qu’ils favorisent la croissance des connexions neuronales, qui diminuent chez les personnes dépressives ou en proie à un stress chronique. Reste toutefois à contrer leurs effets négatifs pour qu’ils puissent être utilisés en routine.

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