Africa-Press – Senegal. Face à la presse, la jeunesse de Taxawu Sénégal affirme « se dresser avec fermeté pour exprimer son soutien sans réserve à Barthélemy Dias, maire de Dakar et figure incontournable de l’opposition ».
« Nous n’accepterons pas que le pays sombre dans la dictature »
Selon cette jeunesse politique, leur mentor est « victime d’une attaque en règle orchestrée par un régime autoritaire qui a fait de la manipulation des lois et de l’instrumentalisation des institutions son modus operandi».
«La jeunesse de Taxawu Sénégal n’accepte pas que notre pays sombre dans l’arbitraire et la dictature. Nous sommes plus déterminés que jamais à défendre notre liberté, nos droits et notre démocratie. La répression n’arrêtera pas notre lutte. Nous exigeons la fin de ce régime qui instrumentalise les institutions, qui bafoue la loi et qui attaque la démocratie en plein cœur ».
À les en croire, « la tentative de révoquer Barthélemy Dias de son poste de maire de Dakar est une manœuvre aussi illégale. Le Code général des collectivités locales est formel: un maire ne peut être révoqué que s’il est condamné pour un crime ».
Et les jeunes de Taxawu d’argumenter: « Barthélemy Dias n’a jamais été condamné pour un crime et l’article 135 de ce code est clair à ce sujet. Dès lors, toute tentative d’utiliser l’article L277 du Code électoral pour justifier cette révocation n’est qu’une manipulation pure et simple des textes. Il ne s’agit pas d’une question électorale, mais bien d’une guerre politique lancée par un pouvoir en déclin, désireux de se débarrasser de toute opposition.
« On fait face à une tentative de museler ceux qui refusent de se soumettre »
Par ailleurs, ces jeunes déclarent que « les récents événements qui ont secoué la scène politique sénégalaise ne sont rien d’autre qu’une tentative désespérée de museler ceux qui refusent de se soumettre aux diktats du pouvoir ».
Poursuivant, ils soutiennent que l’attaque la plus violente reste sans doute sa radiation illégale de l’Assemblée nationale. Ce n’est pas un problème d’application de la loi, mais un véritable coup d’État judiciaire où la justice devient un simple instrument de répression politique.
« Un soutien sans faille à Barth »
Dans le même sillage, ils ajoutent: « Nous refusons catégoriquement que la justice soit réduite à un outil de règlement de comptes politiques et dénonçons cette instrumentalisation des lois et des institutions qui ne sont désormais plus que des instruments d’intimidation et de répression. Barthélemy Dias est un homme de conviction, un leader d’opinion qui incarne la résistance face à l’injustice. »
Compte tenu de tous ces événements, cette jeunesse compte accompagner le maire de Dakar dans la lutte. « Nous serons toujours à ses côtés, prêts à nous battre pour que la justice triomphe, pour que le peuple retrouve la parole et pour que les droits fondamentaux de chaque Sénégalais soient respectés ». Ils invitent, par ricochet, « tous les citoyens épris de justice, les organisations de la société civile à se lever contre ce système antidémocratique et répressif ».
« Il est temps de remettre le pouvoir au service exclusif du peuple en restaurant la justice et l’équité dans notre pays. Le Sénégal n’appartient pas à un seul homme, il appartient à tous les Sénégalais », disent-ils.
Avant de conclure: « Le Sénégal traverse aujourd’hui une grave crise démocratique où les fondements mêmes de notre République sont piétinés par un pouvoir qui ne recule devant aucune dérive pour préserver ses intérêts personnels, dans ce contexte de répression et d’injustice. »
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