Africa-Press – Senegal. Les positions se radicalisent sur l’échiquier politique, à quelques jours du lancement du dialogue nationale, le 28 mai prochain. Une partie de l’opposition, notamment l’Alliance pour la République (APR) et ses alliés opposent un niet catégorique à l’appel du chef de l’État, au moment où le Front pour la défense de la démocratie et de la République (FDR) pose des conditions préalables. Des velléités de boycott qui menacent de gripper la machine.
Des divergences (pouvoir-opposition) que la société civile entend lever à travers une médiation.
En effet, en marge d’un atelier préparatoire pour une contribution harmonisée de la société civile au dialogue politique national, ce lundi, le consortium ONG 3D-GRADEC-COSCE a exprimé sa volonté de mener des actions de conciliation entre les parties prenantes au dialogue.
« D’abord, nous lançons un appel à tous les partis de venir exposer leur point de vue sur la table du dialogue », lance d’emblée Babacar Fall, secrétaire général du GRADEC, qui annonce, dans la foulée, que le consortium va innocemment entamer une médiation pour amener les partisans du boycott à la table du dialogue.
« Nous avons récemment installé les ambassadeurs de la paix dans le cadre du programme Saxxal Diam. Nous allons prendre notre bâton de pèlerins pour que tout le monde se retrouve autour de la table. Notre conviction est que la politique de la chaise vide n’a jamais rien régler et que le dialogue est consubstantiel à la démocratie », confie M. Fall.
Pour sa part, la société civile, qui souhaite parler d’une seule voix au dialogue politique, est en conclave les 12 et 13 mai 2025 afin d’harmoniser sa contribution. Plusieurs associations, mouvements et ONG (Réseau Siguil Nguiguène, Y en a marre, AJS, le consortium ONG 3D-GRADEC-COSCE, entre autres) ont pris part à cet atelier présidé par le facilitateur général du dialogue, Cheikh Guèye.
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