Africa-Press – Senegal. Confronté à un déficit budgétaire énorme (12,3% contre 4,9% annoncé par l’ancien régime), l’État du Sénégal peine à convaincre les bailleurs de fonds. Ce, malgré une volonté clairement affichée de revenir à l’orthodoxie budgétaire.
Selon l’économiste, le Pr Ameth Ndiaye, l’État gagnerait à voter rapidement une nouvelle loi de finance pour redéfinir le cap.
« L’État est dans la dynamique de réduction du déficit budgétaire mais ce n’est pas encore clair », a déclaré l’universitaire, invité de l’émission Objection de ce dimanche sur Sud Fm.
« On attend impatiemment la loi de finance rectificative (LFR), ajoute le Pr Ndiaye. De l’extérieur, il leur faut des documents. La LFR est la seule chose qui pourra nous dire ce que l’État compte réellement faire ».
Pour le spécialiste, « la LFI qui a été votée est caduque ». « Il faut une nouvelle loi de finance. Cela permet de dire aux bailleurs de fonds et aux investisseurs ‘voilà où je vais’. Il semblerait que le FMI insiste pour que le diagnostic des comptes soit approfondi », conclut-il.
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