Africa-Press – Senegal. Dans une longue déclaration publiée cette semaine, Alioune Badara Kandji, membre du Bureau PASTEF de Centenaire Gibraltar, invite les militants et responsables de son parti à revenir à «l’essentiel»: servir le peuple sénégalais avant toute considération personnelle ou de courant interne.
Dès les premières lignes, l’auteur insiste: «S’il y a un véritable pacte qui nous lie, c’est avec ce vaillant peuple sénégalais.». Pour Kandji, le «Don de soi pour la Patrie» ne doit pas rester un simple slogan, mais bien le fil conducteur de l’engagement politique de PASTEF.
Le texte dénonce «un narcissisme chronique» et un «nombrilisme effrayant» qui, selon lui, minent l’action collective: «Les guerres de positionnement doivent se taire ; nous ne sommes pas en campagne électorale.»
Il rappelle que les martyrs du mouvement, tombés lors des manifestations, sont «les plus légitimes» et que leurs sacrifices obligent chaque cadre du parti à faire preuve d’humilité.
Pour Kandji, l’heure est aux réponses concrètes: chômage, pouvoir d’achat, souveraineté économique. Il appelle à laisser de côté «la politique politicienne» afin d’aborder ces défis «avec pragmatisme, détermination et résilience».
Reconnaissant l’existence de voix discordantes, l’auteur estime qu’elles sont «inhérentes à toute démocratie qui vit». S’il rejette la «pensée unique», il réclame en même temps «discipline et respect des règles» pour éviter les dérives et les divisions publiques.
Dans un contexte de tensions internes et de fortes attentes populaires, ce texte se veut un coup de frein: stop aux querelles d’ego, place aux principes et à l’efficacité au service des Sénégalais. Un rappel, aussi, que la légitimité politique ne se gagne pas sur les réseaux sociaux, mais par des actes mesurables au bénéfice du pays.
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