Africa-Press – Senegal. Invité de l’émission « En Vérité » sur la RTS, Cheikh Thioro Mbacké n’a pas manqué de conforter la position de son leader Ousmane Sonko qui, lors de l’installation du Conseil national de PASTEF, le 10 juillet dernier, a exprimé de vives critiques à l’encontre du système judiciaire sénégalais.
Soutenant le point de vue du Premier ministre, le député estime que la justice sénégalaise est partiale et inefficace.D’après lui, seule une refonte profonde de la justice permettra de garantir l’équité et de faire respecter la vision du parti au pouvoir.
« C’est seulement sous notre régime qu’on voit des gens identifiés insulter publiquement le Premier ministre sans aucune conséquence judiciaire », déplore-t-il.
Le vice-président de l’Assemblée nationale et figure de PASTEF à Touba informe qu’il reçoit des attaques personnelles quotidiennes. Malgré les plaintes déposées au niveau du parquet de Diourbel, aucune suite judiciaire n’aurait été donnée.
« La justice ne fait pas son travail. Et pourtant, moi, je peux régler cela en 24 heures. Mais nous avons choisi la voie de l’éthique, Jub, Jubeul, Jubanti », assure-t-il.
Fort de ce constat, le parlementaire « pastefien » estime que le Premier ministre Ousmane Sonko aurait dû commencer la rupture par le secteur de la justice. « On ne peut pas prôner une nouvelle gouvernance avec une justice encore infiltrée par les anciennes pratiques. Aujourd’hui, si un militant de PASTEF insulte, il est arrêté. Par contre, ceux qui insultent ouvertement Ousmane Sonko restent libres, s’ils sont de l’opposition. C’est inacceptable. Certains magistrats ont une haine viscérale envers PASTEF et son président. Il faut que cela cesse. Sinon, chacun fera ce qu’il veut et ce sera l’anarchie ».
Cheikh Thioro Mbacké appelle à un remaniement profond au sein de la justice pour y placer des personnes qui comprennent et incarnent la vision du projet.
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