Africa-Press – Senegal. Les députés en ont visiblement assez de voir leurs vacances chamboulées. Après avoir été convoqués à deux sessions extraordinaires, plusieurs élus du peuple ont fait savoir au président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, qu’ils ne voulaient plus voir leur repos interrompu par de nouvelles sessions plénières.
La session ordinaire unique 2024-2025 a été clôturée le 30 juin dernier. Ainsi, l’ouverture de la première session extraordinaire s’est tenue le lundi 18 août pour examiner les projets de loi sur l’accès à l’information, la protection des lanceurs d’alerte, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) et la déclaration de patrimoine.
Hier encore, ils ont été appelés pour examiner les projets de loi relatifs au Code général des impôts, au Code des investissements et à la redevance sur l’accès ou l’utilisation du réseau des télécommunications publiques (RUTEL) modifiée.
«Nous avons besoin de vacances. Nous ne voulons plus être dérangés », a lancé une députée membre du groupe parlementaire Pastef, à la fin des votes. Elle sera suivie par d’autres de ses collègues.
Mais El Malick Ndiaye ne s’est pas laissé attendrir. Avec un sourire malicieux, il a répliqué: « Vous voulez faire payer des taxes aux citoyens, non? Eh bien, nous allons aussi taxer vos vacances ! » De quoi provoquer éclats de rire dans l’hémicycle.
En attendant, l’hémicycle devrait rester silencieux pour un moment. Les députés, eux, comptent bien profiter de leurs vacances. Cette fois-ci sans la moindre perturbation.
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